Le Collège moderne Jean De La Fontaine est en deuil. Un drame a secoué, hier, cet établissement, avec la mort d’une élève connue sous le sobriquet de «Maman». Selon des informations recueillies sur place, la défunte a piqué une crise, alors qu’elle se trouvait au second étage de l’établissement. Une crise qui lui a fait perdre l’équilibre, précipitant ainsi sa chute dans le vide. D’autres élèves témoins de la scène ont alors immédiatement perdu connaissance. Les faits remontent au jeudi 19 mars. Il était 18 heures 15 minutes lorsque «Maman», élève en classe de Première, devant assister à un cours de Mathématiques, s’est portée au troisième étage. Peu après que le professeur a commencé le cours, elle est sortie calmement pour arpenter le couloir avant d’emprunter les escaliers et se retrouver au second étage. C’est à ce niveau, nous dit-on, qu’elle s’est retrouvée dans le vide après avoir piqué une crise. Dès qu’ils ont été alertés, les Sapeurs-pompiers se sont rendus sur place pour récupérer le corps qui a été acheminé à l’Hôpital Principal. Hélas, malgré toutes les tentatives de la réanimer, «Maman» est finalement décédée, hier vendredi, dans la matinée.
Pour l’heure, les supputations vont bon train. Des élèves du même établissement, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, semblent accréditer la thèse du suicide. Ces derniers soutiennent n’avoir jamais été au courant que leur camarade est sujette à des crises d’épilepsie. «Très calme, il lui arrivait, malgré tout, de taquiner tout le monde. On ne lui connaît aucun différend avec ses camarades. Peu avant le drame, elle était souriante», avance une élève très proche de la défunte. D’autres élèves, par contre, ont vite fait d’évoquer la mystérieuse crise d’hystérie collective qui avait démarré par le Lycée Lamine Guèye pour se propager aux autres établissements scolaires du pays. Une crise dont on avait soutenu, à l’époque, qu’elle était l’œuvre d’une «djinné nommée Maïmouna». Pour juguler ce mal, certains avaient conseillé que des sacrifices soient effectués là où d’autres avaient pointé du doigt les «tenues sexy» que portent les jeunes filles dans les établissements scolaires.
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