Dakar, 20 oct (APS) - Un polygame a porté plainte auprès de la police pour coups et blessures volontaires contre ses deux épouses qui se sont liguées pour lui faire passer un mauvais quart d'heure après qu'elles eurent déjoué sa tentative de vouloir faire la cour à l'une de leurs amies, rapporte vendredi le quotidien Walf Grand place.
L'homme qui n'est sûrement pas encore revenu de son tabassage, n'était plus lui-même depuis le jour où, de retour du travail, il a trouvé chez lui a une belle femme venue rendre visite à ses épouses. Subjugué mais cachant son trouble, il parvient via l'une de ses épouses à avoir l'adresse de la belle inconnue qui, cerise sur le gâteau, est veuve.
En peu de temps, il se rend à la maison de la jeune femme et, sans tarder lui déclare sa flamme avant de lui arracher une invitation à venir prendre le ''ndoggu'' (repas de rupture du jeûne). Fidèle en amitié, la jeune veuve se dépêche dés le départ de son soupirant d'avertir les deux co-épouses des intentions de leur homme à son égard, puis convient avec elles de lui tendre un piège, le jour du rendez-vous à dîner.
Pendant ce temps, l'homme qui ne se doute de rien se lance dans les préparatifs. La veuve est convoquée dare-dare à la boutique du polygame qui lui remet 15.000 FCFA et deux poulets, puis à l'approche de la coupure du jeûne, il téléphone chez lui pour informer qu'il se rend au chevet d'un ses amis malades et que par conséquent il ne faut pas l'attendre pour le ''ndoggu'' familial. Après quoi, il file ventre à terre chez la veuve où il trouve un repas royal qui l'attend.
C'est au beau milieu du festin, au moment où, assis sur le lit, il se gavait de poulet que l'homme voit ses deux femmes débarquer. Pas de cris ni de paroles indignées de la part des co-épouses qui, étrangement calmes, s'installent à côté de leur mari pour honorer le repas, comme leur en invitait leur malicieuse amie.
Les boissons sont ensuite servies, puis la conversation s'installe pour perdurer jusqu'à 23h moment où les deux femmes conduisant leur homme quittent l'amie pour rentrer à la maison. Vu qu'elles ne disent rien, l'homme aussi se tait, même s'il est dans une gêne insupportable.
C'est 24 heures après, au moment où, intrigué par l'attitude de ses femmes, il se demandait ce qu'elles cherchent à le torturer par un silence assourdissant que cela vire au vinaigre : enfermé dans une chambre dés son retour du travail, il est tabassé par les deux femmes qui pour finir manquent de l'étouffer en s'asseyant sur lui.
Il a fallu l'arrivée des voisins alertés par les cris pour libérer le malheureux époux des griffes des tigresses. C'est ''en larmes et en colère'', selon le journal qu'il est allé porter plainte pour coups et blessures volontaires de ses épouses. Elles étaient attendues pour audition hier, jeudi, à la police, selon Walf Grand place.
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