VIOLS SUR DES MINEURES : Un élève écope de dix ans de prison ferme

Un élève en classe de Terminale a été arrêté, il y a quelques jours à Kaolack, pour une série de viols sur deux mineures de 11 et 15 ans. Jugé, puis reconnu coupable, l’élève Mb. Ndour a été condamné à 10 ans de prison ferme. Il devra, également, verser à ses victimes une somme de cinq cent mille francs pour réparation.

Ses études sont, définitivement, compromises. Agé de 23 ans, Mb. Ndour qui, au moment des faits, était sur le point de terminer ses études secondaires, va désormais s’accrocher sur la décision qui sera rendue en Appel. En effet, sa famille, à l’annonce du verdict, n’a pas dissimulé sa colère. Elle va interjeter appel.

Épinglé le 12 février dernier par la Brigade de recherches de la Gendarmerie de Kaolack, l’élève a rejeté tout ce dont on lui reproche, lors de son jugement. À la barre du Tribunal correctionnel de Kaolack, il a soutenu avoir fait l’objet de provocation de la part de Nd. A. N. âgée de 15 ans. Poursuivant, le prévenu dira que la fille mineure l’a tancé avant de le traiter d' «impuissant». Cela est une humiliation pour un jeune de son âge. «C’est parce qu’elle me taxait, à plusieurs reprises, d’impuissant que j’ai entretenu des relations sexuelles avec elle», s’est-il justifié avant de nier, toutefois, avoir abuser de l’autre fillette, S. N., celle-ci est âgée de 11 ans. Mais, c’était sans compter avec ses deux victimes qui ont réitéré leurs charges à la barre. Elles ont reproché à l’élève «des viols multiples» qui ont entraîné la grossesse de Nd. A. N, la fille âgée de 15 ans. Poursuivi pour les délits de détournement, de pédophilie et de viol sur mineures, l’élève, malgré toutes ses dénégations, a été qualifié de «pure maniaque» par le substitut du Procureur.

Le représentant du ministère public, lors de son réquisitoire a invité le Tribunal à condamner sévèrement le prévenu. Et, sur cette lancée, il a requis contre Mbaye Ndour des peines cumulées de 7 ans de prison ferme pour «pédophilie et viol sur des mineures» et six mois de prison ferme pour «détournement de mineures».

Le consentement d’un mineur n’ayant aucune valeur pour la loi, cette disposition a été rappelée à Mb. Ndour. Lequel a voulu faire croire au Tribunal qu’il a agi avec l’accord de la fille Nd. A. N.