CONCERT ÉPOUSTOUFLANT DE YOUSSOU NDOUR AU BATACLAN - Mbaye Dièye Faye et Ndiaga Ndour comme deux larrons sur scène

Notre You national a encore frappé et fort ! Après la sortie internationale de son nouvel opus « Rokku mi Rokka », la Star planétaire a offert au Public du Bataclan un spectacle à la hauteur de sa renommée internationale pour finir de séduire les «nassaranes» (les Européens). Mais, nos satellites braqués sur la ville lumière ont chipé des images sympathiques dans les coulisses de la soirée. Eh oui ! Ce sont  Mbaye Dièye Faye et… Ndiaga Ndour que l’on a vus   se chambrer comme ce n’est pas permis. Comme quoi, le ciel s’est dégagé.  

Il y a quelques semaines, une histoire de soirée  ratée au Thiossane pour défaut de sonorisation a défrayé la chronique.Mais voilà ! Le grand frère (Mbaye Dièye Faye) et son « boy » (Ndiaga Ndour) ont ému plus d’un dans les coulisses du concert de promotion de l’Album international « Rokki mi Rokka » de notre You national au Bataclan. Les deux nommés se sont chambrés, ont rigolé, ont échangé…Bref, ils ont communié pendant presque toute la soirée sous les regards attendris des membres du groupe et du staff du Super Étoile. « Maanaam daal, mag ak rakkam ñoo and di fo» (les frères ont goûté aux plaisirs de la soirée en communion).Comme quoi Mbaye Dieye et Ndiaga ne sont plus en froid depuis ce malencontreux incident de la soirée de la Korité du petit-fils de « Sing Sing » à cause d’une sonorisation attendue en vain. Puisqu’ils sont des frères qui se chamaillent et se retrouvent, comme dans toutes les familles du monde. Quant au public, qui a par ailleurs répondu en masse à l’appel du patron du Super Étoile, il a été gratifié d’un spectacle comme on en voit rarement. Pour reprendre nos confrères du journal « Le Parisien », un canard français  à l’audience indéniable, c’était  « De l'énergie pure ! Sur scène, Youssou N'Dour sait y faire avec son orchestre et ses rythmes à la folie maîtrisée, à la fois syncopée et parfois déstabilisants pour les non-initiés. Mais, avant tout, cet homme est une voix. Chaude, colorée, légèrement voilée, elle emmenait avant-hier soir le public chic et métissé du Bataclan vers des contrées lointaines et des sensations inédites sous leurs latitudes.Tout comme son nouvel album « Rokki mi Rokka » (qui signifie « prendre et donner » en langue peulh) sorti la semaine dernière. Inspiré des musiques du nord du Sénégal, il est revenu aux racines de son art. En expliquant, il y a quelques semaines « C'est une région riche en tradition. On dit souvent que le blues et le reggae trouvent leurs origines là-bas». Et voilà ! on peut donc dire sans risque de nous tromper « Bataclan nooy na nepp !!! » (bataclan a été une réussite).