Les Prodac, une alternative à l'émigration clandestine

"Promouvoir l'emploi en milieu rural, pour créer les conditions qui font que les populations trouvent un intérêt à y rester". Dans un contexte marqué par des flux migratoires importants, voilà en substance le message adressé par Jean Pierre Senghor, coordonnateur national du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) aux jeunes tentés par l'émigration clandestine.  

Conçu pour répondre spécifiquement à la problématique majeure de l'emploi des jeunes en milieu rural et des femmes, ce programme entre dans une dynamique de créer 300 000 emplois directs. "Ce programme a trois objectifs majeurs à savoir réduire l'exode rural, contribuer à l'aménagement des territoires pour les rendre plus harmonieux et former les jeunes aux métiers de l'agriculture", expose le coordonnateur national.

Le programme, dont la première partie du  financement à hauteur de 2,5 milliards FCFA a été bouclée au cours du premier semestre de l'année 2014, entre déjà dans sa phase active. Et a été implanté dans dix domaines répartis à travers le pays: Keur Samba Kane, Sédhiou, Thiès, Keur Momar Sarr, Ngaye, Kolda , Kédougou, entre autres.

 Le Prodac qui promeut une nouvelle forme d'agriculture, plus moderne permettra de mettre à la disposition des populations ciblées, pas moins de 30 000 ha de terres aménagées, équipées d'infrastructures modernes de maitrise de l'eau, de voirie, d'électricité, d'ouvrage de génie civil.