Débarqués dans la capitale économique de Mauritanie, Daouda Kébé, Oumar Guèye, Cheikh Ndiaye et Samba Guèye se sont mis à confectionner et écouler des faux billets de banque. Arrêtés suite à la dénonciation d’un commerçant mauritanien, ils ont avoué les faits. Ils ont été jugés par le tribunal de première instance de Nouadhibou et condamnés à 5 ans de prison ferme.
De nationalité sénégalaise, Daouda Kébé, Oumar Guèye, Cheikh Ndiaye et Samba Guèye ont débarqué à Nouadhibou il y a quelques mois. Ils y menaient tranquillement leurs activités illicites de faux-monnayeurs. Selon nos informations, ils sont arrivés en Mauritanie avec une machine de fabrication de faux billets de banque. Installé dans la capitale économique de Mauritanie, Daouda Kébé n’a pas perdu son temps pour entamer ses activités de faussaire. Cheikh Ndiaye et Samba Guèye étaient chargés d’aller à la recherche de clients à travers la ville. Quant à Oumar Guèye, il était chargé d’approvisionner la maisonnée en denrées alimentaires voire en marchandises, une manière astucieuse d’écouler le stock de fausse monnaie. Ainsi, il se rendait fréquemment au marché de Nouadhibou pour y acheter des produits alimentaires et vestimentaires. De ce fait, Oumar s’approvisionnait la plupart du temps auprès d’un commerçant mauritanien. C’est ce dernier qui finit par constater qu’Oumar ne lui remettait que des faux billets de banque. Il en informa la police avec des échantillons comme preuve de ses allégations. Revenu pour faire des achats, Oumar est arrêté et conduit manu militari dans les locaux du commissariat. Les limiers trouvent sur lui de faux billets. Sachant qu’il a été découvert, Oumar dénonce ses complices. Ces derniers sont à leur tour arrêtés. Inculpés de «fabrication et d’écoulement de fausses monnaies», ils ont été envoyés à la prison de Nouadhibou. Deux mois après, précisément le jeudi 4 mars dernier, ils ont été jugés par le tribunal de première instance de ladite ville et condamnés à cinq ans de prison ferme.
Leur avocat, Me Yahya Ould Abdoul, qui n’a visiblement pas apprécié la peine infligée à ses clients, a interjeté appel le lundi 8 mars dernier auprès du greffier en chef du tribunal de grande instance de Nouadhibou
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