En Irak, la contestation s'enracine malgré une répression de plus en plus violente. Depuis le début des manifestations, le 1er octobre, au moins 350 personnes auraient été tuées et 16 000 blessées, selon des sources médicales. Reportage à Bagdad auprès d'une des victimes de cette répression.
Depuis près de deux mois, de nombreux Irakiens réclament la fin de la corruption dans le pays et le départ d'une classe politique jugée corrompue. Face à eux, un pouvoir toujours aussi intransigeant et des forces de sécurité qui tirent à balles réelles. Il y aurait au moins 350 morts depuis le début du mouvement, selon des sources médicales, et au moins 16 000 blessées. Près de 3 000 protestataires sont aujourd'hui en situation de handicap.
"La répression a dépassé tout ce qu'on pouvait imaginer, toutes les règles internationales ont été violées, confie à France 24, Rahim Al Shammari, un activiste irakien. Ce n'est pas possible qu'un État réprime son peuple avec son propre argent, et retourne ses armes contre ceux qu'il est censé defendre".
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