Les autorités italiennes tentant d'endiguer le trafic de migrants en Méditerranée ont arrêté plus de 880 passeurs présumés depuis janvier 2014, selon un bilan rapporté mardi par le quotidien italien Avvenire.
Si 800 d'entre eux sont juste "des hommes peu scrupuleux placés aux commandes avec un téléphone satellitaire et une matraque", environ 80 sont soupçonnés d'avoir eu plus de responsabilités, dont un Érythréen accusé d'avoir contribué à l'organisation de 23 voyages, précise ce journal catholique.
Provenance
Parmi ces hommes arrêtés depuis début 2014 figurent 279 Égyptiens, 182 Tunisiens, 77 Sénégalais, 74 Gambiens, 41 Syriens, 39 Érythréens, 29 Marocains, 24 Nigérians, 22 Libyens.
Si 800 d'entre eux sont juste "des hommes peu scrupuleux placés aux commandes avec un téléphone satellitaire et une matraque", environ 80 sont soupçonnés d'avoir eu plus de responsabilités, dont un Érythréen accusé d'avoir contribué à l'organisation de 23 voyages, précise ce journal catholique.
Provenance
Parmi ces hommes arrêtés depuis début 2014 figurent 279 Égyptiens, 182 Tunisiens, 77 Sénégalais, 74 Gambiens, 41 Syriens, 39 Érythréens, 29 Marocains, 24 Nigérians, 22 Libyens.
Pendant cette période, quelque 270.000 migrants sont arrivés en Italie par la mer. En revanche, malgré un renforcement de la coopération policière entre l'Italie et les pays concernés - à l'exception notable de la Libye - aucun des "boss" recherchés au niveau international n'a été arrêté.
Passeur millionnaire
L'Avvenire cite par exemple le cas de l'Éthiopien Ermias Gharmiay, soupçonné d'avoir accumulé jusqu'à 70 millions de dollars (63,5 millions d'euros) en affrétant des bateaux, dont celui dans lequel 366 migrants sont morts en octobre 2013 au large de Lampedusa (Italie).
Passeur millionnaire
L'Avvenire cite par exemple le cas de l'Éthiopien Ermias Gharmiay, soupçonné d'avoir accumulé jusqu'à 70 millions de dollars (63,5 millions d'euros) en affrétant des bateaux, dont celui dans lequel 366 migrants sont morts en octobre 2013 au large de Lampedusa (Italie).
Ce polyglotte opère depuis la Libye, où pour l'instant seul l'intérêt des milices armées pour ce marché juteux semble en mesure de perturber son empire, explique le journal.
Faux migrant
Les arrestations de passeurs présumés sont très fréquentes après les secours en mer, les migrants désignant souvent parmi eux celui ou ceux qui étaient aux commandes de leur embarcation. Début juillet, un passeur tunisien ayant survécu au naufrage de Lampedusa a été condamné à 18 ans de prison pour homicides involontaires.
Faux migrant
Les arrestations de passeurs présumés sont très fréquentes après les secours en mer, les migrants désignant souvent parmi eux celui ou ceux qui étaient aux commandes de leur embarcation. Début juillet, un passeur tunisien ayant survécu au naufrage de Lampedusa a été condamné à 18 ans de prison pour homicides involontaires.
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