Ils avaient pris tout le monde de court, en boudant l’audience ce matin, à la Cour suprême. Les avocats de Karim qui ont fait face à la presse quelques minutes plus tard, sont revenus sur les raisons d’un tel geste.
«Nous avons quitté la salle laissant le juge suprême seul, suivi en cela par les avocats de Bibo Bourgi. Naturellement, il ne restait dans cette salle que l’Etat du Sénégal avec les juges. Nous nous sommes insurgés contre la parodie de Justice. Nous sommes des auxiliaires de justice et il n’est pas question que nous cautionnions les parodies de justice. Nous devons aider à la manifestation de la vérité mais faudrait-il encore que les juges recherchent la vérité et non pas que les avocats soient là pour justifier des décisions qui, probablement sont décidées ailleurs», a craché Me Ciré Clédor Ly, face à la presse. L’avocat de Karim Wade a expliqué que «la Cour s’entêtait à vouloir violer ses propres règles de procédure, a violé les droits de la défense à disposer du temps que la loi leur offre pour déposer des mémoires». Et le refus du premier président de la Cour suprême à accéder à leur requête de sursis et de renvoi, ainsi que leur requête en récusation, restent les raisons essentielles de leur courroux.
«Lorsque nous avons reçu l’arrêt, pratiquement c’est la presse qui nous a informés que l’arrêt est disponible. Chose irrégulière. L’Etat du Sénégal et les autres parties étaient non seulement dans leurs délais, nous aussi, en tant que mis en cause par les Bibo Bourgi et les autres, nous avions deux mois pour répondre aux conclusions prises par ces personnes. Nous étions dans les délais parce que les Bibo avaient fait des recours. Ils nous ont installés dans cette procédure. Donc, à partir du moment où on nous a signifié le recours, nous disposons d’un délai de deux mois. Alors, la cour suprême programme, et c’est elle-même qui nous apprend aujourd’hui que l’Etat du Sénégal n’aurait déposé son mémoire qu’hier», regrette la robe noire.
Estimant n’avoir pas épuisé ce délai de deux mois que la loi leur offrait, les avocats de Karim Wade ont demandé donc un renvoi de l’audience. Mais, le premier président de la Cour suprême s’y est opposé. «Il est clair que les règles de procédure auxquelles la Cour suprême est soumise ont été violées. Et nous avons le droit de réplique, non seulement aux écrits de l’Etat, mais aussi de nous prononcer sur les écritures des autres qui nous ont installé dans leur procédure. Pour un procès équitable nous avons demandé un renvoi pour pouvoir répondre à ces écritures et qu’on puisse respecter nos droits consacrés par la loi organique sur la Cour suprême. La cour a estimé, en invoquant l’article 42, que le dossier est en état lorsque les mémoires sont déposés. Mais pourtant, l’Etat du Sénégal a déposé son mémoire après que les audiences aient été fixées. Rien que cela était suffisant pour savoir que leur argument était erroné. Donc, il était clair que c’est une violation qui était inadmissible », peste Me Ly.
L’autre raison qui fonde leur départ de la salle, c’est le rejet de leur requête en récusation. L’avocat explique : «Il y a un conseiller qui a été récusé. Le conseiller contre lequel la récusation était formulée, conformément à la loi, c’est quelqu’un qui fut directeur de cabinet du ministre de la Justice, Mimi Touré. Tout le monde sait qu’aujourd’hui si nous sommes dans une situation d’anarchie juridique où toutes les juridictions sont discréditées, c’est parce que Mimi Touré a fait de cette affaire de traque, une affaire personnelle sans que soient respectées les règles de procédure prévues par la loi. Lorsqu’un directeur de cabinet, un magistrat, doit se limiter à son rôle de conseiller juridique fait la déclaration suivante, dans Seneweb : ‘‘ ceux qui ont abusé des deniers publics rendront compte à tout prix’’, il devient un conseiller politique pas un conseiller juridique. Un conseiller politique qui devient juge dans une affaire où il a donné une opinion, on a de justes motifs de penser qu’il l’exprimera à travers la décision (…). Ils n’ont pas tenu compte de cela et ils ont voulu laisser un juge sur lequel nous avons exprimé des doutes de partialité. Et s’il y a des doutes sur l’impartialité ou l’indépendance du tribunal, et si cela est établi, à partir de ce moment, il ne peut pas rendre un procès équitable», signale-t-il.
Youssouf SANE
21 Commentaires
Zemmmmmmmmmm
En Août, 2015 (18:47 PM)Mad
En Août, 2015 (18:49 PM)Anonyme
En Août, 2015 (18:51 PM)Charles 2
En Août, 2015 (19:02 PM)Charles 2
En Août, 2015 (19:11 PM)Luc
En Août, 2015 (19:23 PM)Vous ne pouvez pas réclamer justice et dicter la procédure qui doit être suivie et applicable pour ce dossier.
Les juges connaissent parfaitement bien leur travail et leur indépendance fera que le droit rien que le droit sera dit sur ce dossier.
Ayez donc le courage de faire face aux juges et faire valoir des arguments probants et convaincants au lieu de passer votre temps a soulever des nullités qui n'existent que dans votre imaginaire.
Le meilleur conseil que vous pouvez donner à votre client c'est de l'encourager à accepter aa transiger
Deugue Dji
En Août, 2015 (19:24 PM)Si Bernard Madoff est un financier escroc américain, président-fondateur d’une des principales sociétés d’investissements de Wall Street, Bernard L. Madoff Investment Securities LLC, notre Karim Wade national est un financier escroc fondateur de plusieurs sociétés avec ses anciens camarades de classes, des sociétés comme Ahs, Abs.Sa, Abs. Corporates, An Media, Cd Media avec la complicité d’un régime laxiste (celui de son père) et de notaires véreux.
Comme Bernard Madoff, Karim Wade est un criminel en col blanc issu des classes moyennes, une personne respectable (ou au moins respectée), de statut social élevé, dans son cadre professionnel.
Comme Madoff, il est fortement diplômé et est apprécié de son entourage, un délinquant économique qui travaille de nombreuses heures et prend peu de vacances.
Contrairement à Madoff, notre Karim Wade se présente comme un Robin des bois de la finance, il est moins désapprouvé par le public et par les juges (juste 6 petites années pour un crime de cette ampleur) que le voleur à la tire qui peut moisir des années en prison sans être jugé.
Contrairement à Madoff, une autre caractéristique de notre criminel de haute volée, Karim Wade, est de refuser la responsabilité de son crime. Ce phénomène est appelé la neutralisation. Dans les différentes tactiques de neutralisation, la plus commune consiste à se présenter comme la victime du système ou du régime.
Contrairement à Madoff qui a pris 150 ans, notre Karim Wade n’a pris lui que 6 ans. Et ça, ce n’est pas juste.
Anonyme
En Août, 2015 (19:44 PM)Ba Ba
En Août, 2015 (20:29 PM)Les articles 34 à 57 L O exigent pour la saisine de la saisine de la Cour suprême, y compris en matière de rabat d’arrêt:
une requête écrite signée soit par un avocat, soit par un Ministre ou un fonctionnaire habilité à ester en justice au nom de l’état, ou encore un président du conseil régional, un maire ou un président de communauté rurale. Cette requête doit répondre aux exigences des articles 35 et 35-1 de ladite loi organique ;
la production :
du récépissé justifiant le paiement, dans le délai de deux mois du pourvoi, des droits de timbre et d’enregistrement (article 35-3 LO) ;
de l’exploit de signification de la requête susvisée, accompagnée soit d’une expédition de la décision juridictionnelle attaquée, soit d’une copie de la décision administrative attaquée, dans le délai de deux mois à la partie adverse indiquant les dispositions de l’article 39 (articles 38 et 39 LO).
Kariminel
En Août, 2015 (20:29 PM)Coursupreme.sn
En Août, 2015 (20:30 PM)1°) En matière pénale
Le pourvoi est formé par déclaration au greffe de la juridiction qui a rendu la décision attaquée. Cependant, à l’égard des arrêts de la Cour d’appel, la déclaration peut être faite au greffe du tribunal du lieu de leur résidence pour les parties libres ou au greffe du lieu de leur détention pour les détenus (article 59 LO).
Le délai pour se pourvoir en cassation contre la décision rendue contradictoirement est de six (6) jours à compter de son prononcé.
Le délai de pourvoi contre les arrêts et les jugements par défaut en matière correctionnelle et de simple police ne court, à l’égard du prévenu, que du jour où ils ne sont plus susceptibles d’opposition et, à l’égard des autres parties, qu’à compter de l’expiration de dix (10) jours suivant la signification (article 58 LO)
Une requête répondant aux conditions de l’article 35 doit être déposée dans le délai d’un (01) mois à compter de la déclaration, à peine d’irrecevabilité (contre le condamné) ou de déchéance (contre la partie civile ou le civilement responsable), sauf si le demandeur au pourvoi établit qu’en dépit de sa demande dans le délai d’un mois, l’expédition de la décision attaquée ne lui a pas été remise (article 59 à 62 LO).
La partie civile, le civilement responsable et le Ministère public doivent, dans le délai de trois (03) jours, notifier leur recours dirigé contre la partie détenue au moment du pourvoi.
Les condamnés en matière criminelle, ceux détenus en matière correctionnelle et de simple police, ainsi que les demandeurs au pourvoi en matière de détention provisoire sont dispensés de l’amende et de la provision prévus à l’article 35-3.
Les condamnés peuvent aussi transmettre directement au greffe de la Cour suprême, soit la requête, soit les expéditions ou copies signifiées tant de l’arrêt ou du jugement que de la demande en cassation. Ils sont, pour cela, dispensés du ministère d’avocat (article 67 LO).
Remarques
Les arrêts de la chambre d’accusation portant renvoi d’un accusé devant la Cour d’assises ou ordonnant refus d’informer ou non-lieu à suivre, ou statuant en matière de détention provisoire sont susceptibles de pourvoi… (article 69 alinéa 1er LO).
L’arrêt de la chambre d’accusation portant renvoi de l’inculpé devant le tribunal correctionnel ne peut être attaqué que lorsqu’il statue sur une question de compétence ou qu’il présente des dispositions définitives que le tribunal saisi n’a pas le pouvoir de modifier (article 69 dernier alinéa LO).
Modou
En Août, 2015 (21:37 PM)Alba
En Août, 2015 (01:59 AM)Ces avocats ne savent rien des activites de leurs clients, ils nont jamais ete invites a leurs deals ici et ailleurs,ils ne se basent que de ce que leurs clients leur disent et de l argent qu ils y gagnent.
Est ce une raison pour defier et essayer de fragiliser un ban aussi important que la justice?
N est pas ces memes magistrats qui etaient entre 2000 et 2012?
Si la justice est aussi mauvaise,pourquoi le pds ne l avait Elle pas reformer?
Ces avocats doivent remercier le regime en place, jamais ils n auraient gagne autant d argent,une des raisons pour laquelle ils font tirer ce proces en longueur.
Ce pays nous appartient,ne laissons la justice entre les mains des justiciables.
Wa Salam
Anonyme
En Août, 2015 (02:36 AM)Anonyme
En Août, 2015 (08:03 AM)Anonyme
En Août, 2015 (09:45 AM)Patriote
En Août, 2015 (12:04 PM)Anonyme
En Août, 2015 (12:28 PM)Rappel
En Août, 2015 (12:52 PM)La mise en œuvre des chantiers de l’ANOCI met Karim Wade sous les projecteurs. Une phrase de son père, à l’occasion du lancement des travaux de l’ANOCI, aura retenu l’attention des Sénégalais : ‘’Karim, je dirai à ta mère que tu as bien travaillé’’.
Et pourtant, à l’arrivée, soulignera le journaliste Abdoulatif Coulibaly dans un ouvrage ‘’Contes et mécomptes de l’ANOCI’’, cette agence ‘’prétendait être en route vers le sommet. Au finish, elle a plongé dans un gouffre à milliards’’.
Selon l’auteur, ‘’contrairement aux affirmations de ses dirigeants, l’Agence pour l’organisation de la conférence islamique (ANOCI), n’a pas dépensé 72 milliards de francs pour réaliser les travaux nécessaires à l’accueil du sommet qui a eu lieu en mars 2008 dans la capitale sénégalaise’’.
‘’Elle en a dépensé plus du double (…) Pour équiper ses bureaux dans les trois étages de l’immeuble qui abrite le siège de l’ANOCI à Dakar, Karim Wade a dépensé plus d’un demi-milliard de francs (750 millions de francs. Ses dépenses de communication dans les pays du Golfe ont coûté 500 millions de francs aux contribuables sénégalais en 4 ans d’existence de l’agence (...)’’.
Au total, note l’auteur, ‘’l’ANOCI a dépensé pour la réalisation de ses travaux une somme de 205 milliards 211 millions de francs Cfa’’.
Anonyme
En Août, 2015 (15:41 PM)Noosphere
En Septembre, 2015 (10:59 AM)ALORS MACKY SALL ET SON FRERE FINIRONT EN PRISON TOT OU TARD
......................................................wokhu magg
SI KARIM EST EN PRISON PARCEQU IL POSSEDE DES MILLIARDS
ALORS MACKY SALL ET SON FRERE FINIRONT EN PRISON TOT OU TARD
......................................................wokhu magg
SI KARIM EST EN PRISON PARCEQU IL POSSEDE DES MILLIARDS
ALORS MACKY SALL ET SON FRERE FINIRONT EN PRISON TOT OU TARD
......................................................wokhu magg
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