Rebondissement dans le dossier de l’ex-Consul d’Italie au Sénégal. Ce dernier était poursuivi pour les délits de trafic de visas, de trafic d’or et de blanchiment d’argent par le ministère des Affaires étrangères d’Italie, suite à un rapport rédigé contre lui par l’ambassadeur d’Italie au Sénégal, Guisseppe Calvetta. Des faits qui ont été à l’origine de son départ de la représentation diplomatique du pays de Berlusconi à Dakar et du blocage de son compte bancaire. Les faits se sont déroulés en 2008. Le Conseil d’Etat du tribunal administratif régional de Lazio, dirigé par son Président Guido Romano avec ses membres Luigi Maruotti, Anna Leoni et Raffaele Greco sans oublier le rapporteur Anna Leoni, après étude de l’appel introduit par l’ex-Consul qui réfute les faits qui lui sont reprochés, somme l’ambassadeur d’Italie à Dakar, Guisseppe Calvetta, de fournir les preuves des accusations portées à l’encontre du diplomate. L’enquête n’a pas encore fourni de pièces à conviction sur sa culpabilité. Dans le document judiciaire dont nous avons copie, le Conseil d’Etat demande à «l’ambassade de Dakar de fournir les documents qui attestent que l’ex-Consul est coupable des délits qui lui sont reprochés. Et, il doit déposer les dossiers au plus tard le 1er décembre 2009». Passé ce délai, l’ex-Consul sera relaxé purement et simplement par le tribunal Romain. Le tribunal administratif de Lazio a pris cette décision suite au recours n°6542-2009 déposé par l’avocat Me Giancarlo Viglione, assurant la défense de l’ex-Consul contre le ministère des Affaires étrangères qui coiffe l’Ambassade d’Italie. Dans ledit document judiciaire, Me Viglione demande que les sanctions prises contre son client soient levées. Du fait que, souligne-t-il, «le ministère des Affaires étrangères a pris des mesures contre le diplomate sur la base de fausses informations livrées depuis Dakar». Des actes qui lui font penser à une cabale montée contre son client. Pour avoir de plus amples informations sur la suite cette l’affaire qui avait défrayé la chronique à l’ambassade d’Italie, nous avons joint au téléphone, hier dans l’après-midi, le premier conseil de l’Ambassade, Danielle Rampazzo. Il soutient que les autorités de l’ambassade n’ont pas eu vent de cette décision. «Je ne suis pas au courant de cette information. Raison pour laquelle, je ne peux pas me prononcer sur cette affaire. Nous n’avons reçu aucune lettre provenant du tribunal, ni par voie officielle, ni par voie informelle.» Toutefois, le site de la justice administrative où est enregistrée la décision de la Chambre des Conseils leur a été communiqué pour qu’ils puissent se prononcer. Mais, l’Ambassade n’a pas voulu réagir.
Politique
ACCUSATIONS DE BLANCHIMENT D’ARGENT, DE TRAFIC DE VISAS ET D’OR CONTRE L’EX-CONSUL D’ITALIE AU SENEGAL : Le Conseil d’Etat Romain fixe un ultimatum à son Ambassadeur à Dakar
Le fauteuil de l’ambassadeur d’Italie au Sénégal, Guisseppe Calvetta est-il menacé ? Il a jusqu’au 1er décembre 2009 pour fournir des preuves sur les accusations de trafic de visas, d’or et de blanchiment d’argent qui ont été à l’origine du départ de l’ex-consul d’Italie au Sénégal. Un ultimatum qui lui a été fixé par le Conseil d’Etat italien le 22 septembre dernier.
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