Avec l’appui de partenaires du Golfe, le Sénégal s’apprête à remplacer la Pointe de Sangomar. En effet, de sources dignes de foi, on apprend que notre pays veut se payer un airbus A319 dans le cadre du financement global de l’Organisation du Sommet de la Conférence islamique (Oci).
Un avion peut toujours en cacher un autre, surtout dans les airs et lorsqu’il y a intention d’en acquérir un parce que l’autre serait devenu «dangereux pour la sécurité du président de la République». Derrière les sueurs froides issues de l’incident de la Pointe de Sangomar à Palma de Majorque, se cache en réalité l’acquisition d’un appareil présidentiel flambant neuf. Selon nos informations, l’Etat du Sénégal, plus précisément le Chef de l’Etat, veut se payer un nouvel avion de commandement.
De sources dignes de foi, nous avons appris que cette acquisition est imminente. A l’origine, l’idée la plus répandue au Palais était de tabler sur un avion identique à celui, superbe par ailleurs, du président gabonais Omar Bongo Ondimba. Mais, les décideurs ont reculé au regard du coût élevé de ce joyau, un vrai… palais volant. Ensuite, nos sources indiquent qu’une seconde vague de propositions a été mise sur la table. L’acquisition était tournée vers un Bibi Jet. L’opération n’a pas été concluante. C’est au finish que le choix a été porté sur le modèle Airbus A319, un autre véritable bijou des airs (NDLR : voir photo ci-contre), sans que cette option soit cependant définitive.
Comme on le découvre dans le site de la compagnie, en 1997, Airbus industries a lancé le A319CJ, «sorte d’avion de ligne privé et au rayon d’action accru destiné essentiellement aux gouvernements, aux grandes entreprises, ainsi qu’à quelques fortunés motivés…» En tout cas, nos sources sont formelles : l’Etat du Sénégal a déjà engagé la procédure pour acquérir cet appareil. Mais, au regard du coût élevé de ce palais volant, cette acquisition ne peut être supportée par le seul Etat du Sénégal. C’est cela qui a rendu nécessaire l’ouverture d’un partenariat avec des investisseurs du Golfe, où le président de la République s’est apparemment fait beaucoup d’amis, au vu du nombre élevé de ses déplacements dans cette partie du monde. D’ailleurs, en juin 2006, des investisseurs saoudiens, sollicités par les autorités sénégalaises, étaient au Sénégal pour discuter avec les autorités des modalités de cette affaire, indiquent nos sources. En fait, le schéma prévu par ces mêmes autorités, c’est de prendre en charge l’achat de l’avion dans le cadre du financement global du Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci). C’est pourquoi, expliquent nos sources, le dossier du nouvel avion présidentiel est entre les mains de saoudiens.
Nous avons essayé en vain de joindre le ministre porte-parole du Président de la République, Me El Hadji Amadou Sall, qui se trouve dans la délégation du président de la République en voyage justement…dans le Golfe.
Les heures de la Pointe de Sangomar en tant que propriété de l’Etat du Sénégal sont désormais comptées.
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