Dans un communiqué de M. Abdoulaye Sèye, porte-parole de la Génération du concret qui nous est parvenu hier à notre rédaction, les membres de ce mouvement demandent solennellement à Karim Wade et à Ousmane Tanor Dieng de prendre les dispositions nécessaires pour organiser un débat contradictoire au Parlement en direct à la télévision sur tous les aspects de la licence de téléphonie mobile de Millicom.
Le texte, très critique à l’endroit du Secrétaire général du Parti socialiste, s’insurge sur les attaques « ?infondées? », de ce dernier sur la personne du ministre d’Etat, Karim Meïssa Wade, leader de la Génération du concret. Selon le communiqué, le chef de file des socialistes veut, à travers cet acte, masquer le rôle prédateur, naguère, dans la gestion ombrageuse de l’octroi de la licence de téléphonie mobile au Groupe Millicom, propriétaire de « ?Sentel-Tigo? ». Pour les membres de la Génération du concret, à chaque fois que Karim Meïssa Wade, grâce à ses compétences avérées, fait des réalisations saluées par tous, Ousmane Tanor Dieng saute sur des prétextes du style? :?« ?Il l’a fait à quel titre? ?? », pour s’en prendre à lui. Pour le porte-parole de la Génération du concret, Karim Wade et Thierno Ousmane Sy, dans cette affaire de licence de téléphonie mobile, ont agi en parfaite adéquation avec les directives présidentielles préférant les intérêts du peuple avant tout. En réalité, souligne le communiqué, Karim s’est élevé contre le bradage, au profit de quelques investisseurs étrangers, des ressources du pays. Patriote sincère et redoutablement averti des questions de finance et de négociation internationales, le communiqué note que Karim Meïssa Wade l’a toujours démontré dans la gestion des nombreux dossiers que lui a confiés le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade.
Pour Abdoulaye Sèye, Tanor n’est pas de son temps et ne peut pas comprendre les enjeux mondiaux relatifs à la téléphonie et aux télécommunications. Pour ce dernier, Ousmane Tanor Dieng, alors tout puissant Premier secrétaire du Ps et ministre d’Etat et directeur des affaires et services présidentiels, a profité de sa double casquette pour organiser et planifier, à l’échelle industrielle, des magouilles d’une envergure insoupçonnée.
Le communiqué cite à titre d’exemples, la vente à un vil prix, 50 millions de Fcfa de la licence de téléphonie mobile à Millicom, les détournements de deniers publics consécutifs à l’affaire des licences de pêche et tant d’autres dossiers obscurs. Synthèse
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