S’expliquant sur sa façon, prudente, d’aborder l’affaire Macky Sall, Aliou Sow dira que cela relève de son niveau de compréhension du dossier. « Pourquoi faire des déclarations à l’emporte-pièce quand on n’a qu’une version connue ». Cependant, il dit s’attendre à tout. Car, « nous sommes en politique », rappelle-t-il.
Par rapport aux craintes de Macky Sall, il précise que « le pouvoir n’est pas un pouvoir assassin ». Toutefois, soutient-il, « la politique est plus dangereuse que la guerre et quand on s’y engage, il faut s’attendre à tout ». Même s’il considère que « le système de Wade a vocation de construire et non de détruire les hommes ».
Sur la raison de la destitution de Moustapha Cissé Lô et de Mbaye Ndiaye, Aliou Sow renvoie l’opinion aux explications de Doudou Wade, président du groupe parlementaire et démocratique, qui avait fait constater une « déchéance et la collusion – des députés exclus - avec une force concurrente au parti qui les a mandatés ». « Ce qui est en contradiction avec les textes du Pds », précise Aliou Sow. Cependant, indique-t-il, « les deux mis en cause peuvent user de tous les recours (juridiques) à leur disposition »
Il n’a, cependant, voulu se prononcer sur le cas Farba Senghor. Car, dit-il, « je ne peux pas être juge et partie ». « Je suis très malheureux de me trouver dans une posture où je ne peux pas exprimer ma position sur cette affaire car étant membre de la Haute cour de justice ». Sur le retour d’Idrissa Seck, Aliou Sow estime que ce retournement de situation spectaculaire le « révulse ».
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