On assiste de plus en plus à des crimes non élucidés au Sénégal. C’est le constat fait le Secrétaire général de la Raddho après la position exprimée hier sur la question par l’Ondh. « Nous avons besoin que la justice réagisse par rapport aux affaires. Mais ce qui nous inquiète, c’est l’absence de réaction et la passivité de l’Etat par rapport aux violations des droits humains et aux crimes non élucidées au Sénégal », a déploré le secrétaire général de la Raddho sur les ondes de la radio Sud Fm. Selon lui, malgré les mécanismes de protection des droits humains, les violations font légion. Et ce, depuis le vote de la loi Ezzan en 2005 qui amnistie les crimes et délits à caractère politique.
C’est pourquoi estime-t-il, « la justice a besoin de se recrédibiliser et en matière de protection des droits humains, il faut que le Sénégal rebondisse ». Evoquant le cas de Modou Diop, du nom de ce jeune homme tué le dimanche dernier lors d’échauffourées entre les partisans de Thierno Lô et Modou Diagne Fada , Alioune Tine insiste : « le droit à la vie est un droit sacré ». En outre, parlant du cas de Talla Sylla qui s’est retiré de la scène politique pour des raisons de santé consécutives à son agression en 2003, Alioune Tine a martelé que « On a détruit sa vie. On l’a empéché de se réaliser dans sa passion alors qu’il avait un avenir prometteur. Il faut qu’on fasse en sorte qu’il n’y ait plus jamais de Talla Sylla dans ce pays. Le cas de Talla Sylla restera comme une tâche noire dans l’histoire de notre pays ».
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