Le Pit est persuadé qu’il faut aller résolument plus loin. Pour le Pit, il faut supprimer "le prétendu Sénat ; annuler l’achat d’un avion présidentiel ; réduire de manière drastique l’effectif de l’attelage gouvernemental et de l’armée de conseillers spéciaux ou avec rang de ministre, etc... ; renvoyer l’ensemble des Agences de la présidence vers les ministères de leurs compétences ; supprimer les contrats spéciaux de sinécures : prendre des mesures de réduction de la folle facture téléphonique à la charge de l’Etat ainsi que celle toute aussi considérable de dépenses de carburant". Le Pit interpelle les tenants du pouvoir sur les 90 milliards remis au Trésor public par Sudatel dans le cadre de la vente de la licence de téléphonie globale, "ainsi que les 45 milliards de francs des contribuables que se disputent Abdoulaye Wade et Idrissa Seck". Ce qui conduirait à des recettes exceptionnelles de 135 milliards. Le Pit est convaincu que le Sénégal dispose désormais "des moyens non seulement pour rapatrier ces 45 milliards de détournement de fonds publics que les deux délinquants ont reconnu, mais aussi toutes les autres ressources considérables des citoyens planqué à, travers les monde. Car, "avec l’’’initiative Star’’ de la Banque mondiale, en partenariat avec les Nations unies, il est parfaitement possible de récupérer les fonds détournés et entreposés dans les banques étrangères", selon le Pit.
Ainsi les 135 milliards de recettes exceptionnelles, non encore budgétisés doivent permettre "à la recapitalisation des Ics à hauteur de 40 milliards pour éviter le bradage préparé en sous-marin et pour sauver les emplois de l’entreprise et reconquérir notre place dans le marché mondial de l’acide phosphorique et dans le marché africain de l’engrais ; à la relance des entreprises de pêche pour sauver les emplois du secteur et rédynamiser les exportations ; au relèvement du prix aux producteurs d’arachide par une subvention de 10 millairds permettant de porter du Kg de 150 F à 200 F pour une collecte de 200 000 tonnes ; à la mise en oeuvre d’un programme d’urgence d’assitance en vivres et en aliments de bétail au monde rural, c’est à dire à la reconstitution des capacités productives des paysans avec les 39 milliards restants". Pour le Pit, "toutes les forces vives de la nation doivent peser de tout leur poids pour empêcher le détournement de cette somme en se mobilisant pour en contrôler rigouresement l’utilisation".
Pour les camarades d’Amath Dansokho, "il n’est plus tolérable qu’Abdoulaye Wade, plus d’un mois après avoir reconnu officiellement la grave crise économique et sociale engendrée par sa gestion, continue de narguer les citoyens et de refuser de répondre à la demande sociale". Le Pit évoque la résistance des marchands ambulants le mercredi 21 novembre qui a engrangé la solidarité à leur faveur de nombreuses couches de la population, ainsi que la marche unitaire des centrales syndicales. Des évènements qui sont les expressioins du ras-le-bol général des populations "contre l’arrogance du pouvoir".
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