Les analyses toxicologiques bloquent, depuis une année, l’avancée de l’enquête sur l’assassinat de Moussa Ndiaye, coordonnateur du mouvement Tekki. Lequel a été retrouvé mort par des sportifs à la plage de Cambérène. C’était le 2 septembre 2008. La police et les sapeurs-pompiers qui ont débarqué sur les lieux ont pu constater qu’il n’y avait aucune blessure sur son corps. C’est ainsi que la piste de l’empoisonnement a été empruntée par la Brigade des affaires générales qui avait en charge l’enquête. Des sources proches du dossier notent que l’enquête préliminaire avait révélé que «le défunt entretenait de très bonnes relations avec le voisinage». Et, poursuivent les mêmes informateurs, «le jour des faits, il a passé la nuit aux côtés de sa femme». D’autres sources proches de l’autopsie disent que l’aliment dans lequel était introduit le poison pourrait être du nems. Le docteur qui a été déployé par le mouvement Tekki pour assister à l’autopsie révèle «qu’il avait fait des prélèvements pour les analyses toxicologiques, mais jusqu’à présent, il n’a pas été informé des résultats». Alors qu’une sœur de la victime s’était dite prête à payer les frais des analyses quel que soit le coût. «L état dans lequel a été retrouvé Moussa Ndiaye à la plage de Cambérène nous fait penser qu’il a été victime d’un assassinat», expliquent des membres de Tekki. Une thèse confirmée par l’empressement, à la morgue de l’hôpital de Grand-Yoff, pour la levée du corps. A cause de la précipitation, les proches de Moussa Ndiaye avait confondu le corps du défunt à celui d’un chrétien, qu’ils ont transporté jusqu’au cimetière de Louga avant de faire demi-tour sur Dakar. Toutefois, les membres du mouvement Tekki qui ne s’était pas prononcé dans cette affaire pour ne pas gêner l’enquête de la police comptent battre le macadam pour que la lumière soit faite dans cette affaire.
Politique
ASSASSINAT DE MOUSSA NDIAYE DU MOUVEMENT TEKKI : Les analyses toxicologiques bloquent la Dic depuis un an
Le parquet est toujours à l’attente des résultats de l’enquête relative à l’assassinat de Moussa Ndiaye, coordonnateur du mouvement Tekki, retrouvé mort à la plage de Cambérène le 2 septembre 2008. Depuis un an, la Division des investigations criminelles (Dic), en charge du dossier, est bloquée par les résultats des analyses toxicologiques.
0 Commentaires
Participer à la Discussion