Ceux qui continuent de considérer la bataille de succession entre Karim Wade et Macky Sall comme une simple vue de l’esprit font preuve de simplisme. C’est le moins qu’on puisse dire, après les prises de positions qui ont été notées avec cette histoire de convocation de Karim Wade à l’Assemblée nationale. En dehors des attaques dirigées contre le président de l’Assemblée nationale et non moins numéro deux du Pds, le débat a eu le mérite de faire tomber certains masques. «Maintenant on sait sur qui l’on peut vraiment compter» déclare un proche collaborateur de Macky Sall. Avant d’ajouter que la bataille risque d’être rude et risque aussi de causer la perte du Pds, voire son implosion.
Un proche collaborateur de Macky Sall a confié qu’avec des amis, ils se rencontrent régulièrement. Et dernièrement, ils se sont retrouvés aux Almadies. Des députés, d’anciens ministres, des ex et des directeurs de sociétés nationales et des cadres dans des entreprises de la place. Lors de cette rencontre, ces proches de Macky ont exprimé leurs inquiétudes face à la situation. Refusant d’être des moutons de sacrifice, ces personnes par instinct de survie n’écartent pas de sortir des dossiers sales.
Pour avoir occupé des postes de responsabilité au sommet de l’Etat, et pour avoir participé aux élections activement et financièrement, ces personnes menacent de mettre sur la place publique des preuves de leurs gestes, s’ils sont poussés à bout. Ils ont aussi l’intention de pousser Macky Sall, qui a été ministre de l’intérieur pendant une année et Premier ministre pendant plus de trois années à mettre à leur disposition des dossiers pour se défendre.
Le conseil de discipline saisi pour éviter le pire
Dans la même dynamique de défense et de limitation des dégâts, des responsables de ce groupe ont été saisis pour rendre visite à M. Abdoulaye Faye président du conseil de discipline du Pds. Ils trouvent qu’il est temps que M. Faye mette un terme aux attaques dirigées contre le numéro deux du Pds. Des attaques qui ne se justifient pas à leurs yeux, surtout au vue du parcours jusqu’ici sans faute du président de l’Assemblée nationale.
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