Le conseiller Sana Dabo a comparu avant-hier mardi devant la Cour de Cassation suite à une plainte de son collègue Cheikh Lèye pour coups et blessures volontaires et injures publiques. Selon des sources, lors de sa comparution, le magistrat a nié les faits, soutenant qu’il n’a jamais levé la main sur son collègue. Ils ont juste échangé des propos aigres-doux.
C’est pour une banale affaire de coups et blessures volontaires que le magistrat Sana Dabo a comparu, avant-hier, devant la chambre pénale de la Cour de cassation. Il est poursuivi par son collègue Cheikh Lèye.
Le magistrat a comparu devant cette haute juridiction du fait du privilège de juridiction dont il bénéficie grâce à son statut de magistrat. Selon des sources, Sana Dabo a catégoriquement nié les faits qui lui sont reprochés. Devant ses juges, il a soutenu, selon notre source, qu’il ne comprend pas pourquoi on l’attrait pour coups et blessures alors qu’il n’a porté aucun coup à Cheikh Lèye. Il ne comprend pas non plus pourquoi la plainte qu’il a déposée contre Cheikh Lèye a été déclarée irrecevable.
La Cour a fixé son délibéré au mardi 26 septembre prochain. L’altercation qui vaut à Sana Dabo des poursuites pénales s’est déroulée le 22 décembre dernier. Déjà le 19 décembre, lors d’une réunion à laquelle avait assisté le président de la Cour des comptes, Abdou Bame Guèye, Sana Dabo avait échangé des mots avec le magistrat Cheikh Lèye. Le président de la Cour des comptes n’ayant pas bronché, Sana Dabo a encaissé le coup, selon notre source, soutenant que la prochaine fois, il saura comment se comporter. C’est ainsi que le 22 décembre, lorsqu’une dispute a éclaté entre eux, Sana Dabo a répondu. Mais il nie avoir porté des coups à qui que ce soit. Seulement, le conseiller Cheikh Lèye, nanti d’un certificat médical attestant d’une incapacité de travail, a porté plainte contre son collègue, Sana Dabo, pour coups et blessures volontaires et l’affaire a été enrôlée pour être jugée le mardi 18 juillet 2006 par la chambre pénale de la Cour de Cassation. Cela, malgré une tentative de médiation d’autres magistrats qui ont cherché, en vain, à convaincre le magistrat Lèye à retirer sa plainte. L’affaire avait été renvoyée au 8 août et a finalement été jugée avant-hier.
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