Le leader des jeunesses socialistes, n’a pas encore ménagé Wade et son régime. Barthélémy DIAZ, dans un entretien accordé, à Sununews. Com reste convaincu que la parole de Me Wade n’a aucune crédibilité. Sans gants, le maire de Sacré Cœur Mermoz n’a pas, non plus, manqué de brocarder le fils du président de la République Karim Wade.
Toujours égal à lui-même, Barthélémy DIAZ ne mâche pas ses mots quand il s’agit de parler de Me Wade. Se prononçant sur la relance du dialogue politique, le Maire de Mermoz avec son franc-parler habituel, estime que WADE n’aime pas dialoguer. Pour lui, le chef de l’Etat a pris l’option d’installer la violence dans le pays pour ensuite avoir l’excuse de retarder les élections. En outre, Barthélémy a émis des doutes sur la sincérité de WADE à rendre possible ce dialogue car à l’en croire, « la parole de WADE n’a aucune crédibilité ». « WADE a fini de se décrédibilisé », a-t-il dit en substance.
Toutefois, il soutient que l’opposition est disponible et disposée à dialoguer sur des sujets qui intéressent le ficher électoral. Celui-ci est pour lui « truqué et piégé ». L'opposition est également prêt à aborder la situation socio-économique très difficile des sénégalais. Pour le Maire de Mermoz, ce dialogue est plus que jamais nécessaire pour des élections libres et transparentes. Barthélémy Diaz est convaincu que sans ce dialogue, l’opposition n’ira pas à des élections avec un Ministre de l’intérieur « partisan » et un responsable de la CENA « muselé et apprivoisé». « Ce dialogue est seul garant des élections fiables et apaisées », ajoute t-il. Par conséquent, il exige de Wade le respect des principes démocratiques pour des élections libres et transparentes.
Le bilan des dix ans de l’alternance a été passé au crible par le jeune Maire socialiste. Pour lui, les 10 ans de l’alternance se résument en ces termes : la corruption, le chômage et le mensonge d’Etat érigé en mode de gouvernance. Malgré, les efforts consentis par le régime de WADE en matière d’infrastructures routières, Barthélémy DIAZ n'y voit que du, « vol orchestré au plus haut niveau de l’Etat en terme de surfacturation ». Et sur le plan politique, il parle de rupture du dialogue politique au Sénégal.
Dans ce même chapelet de critiques, figure en bonne partie le cas du Karim Wade, fils du Président de la république. Le camarade de Tanor Dieng le juge, « très sérieux ». Pour Barthélémy, le pape du sopi s’entête à nous imposer « son fils » qui est en quête de base politique. C’est pourquoi il invite les sénégalais à faire preuve de courage et de détermination pour empêcher Wade de réussir son plan successoral anti-républicain. Selon lui, "Wade pourrait faire de son fils le premier ministre du Sénégal » et par voie de conséquence « le président de la république du Sénégal». « Wade a un projet de monarchisation du Sénégal », s’est-il convaincu. D’ailleurs, Barthélemy Diaz soutient avec force que la candidature de Wade est une « candidature par procuration ». Mieux, il affirme que cette tentative est une "insulte pour le pays"
Et fort de toutes « ces dérives » du régime de L’alternance, Barthélémy Diaz opte pour « le départ de Wade ». Par ailleurs le Maire de Mermoz fait du maintien du second tour son cheval de bataille comme unique moyen de mettre Wade et son régime hors du pouvoir. «Nous devons nous battre pour le maintien du second tour », a-t-il proposé. Dans ce sillage, il n'a pas manqué d’indiquer qu’un second tour dans une démocratie qui se respecte participe à l’approfondissement de cette dernière.
Pour toutes ces raisons, le jeune socialiste invite ses camarades de Benno à minimiser le débat sur la candidature unique ou plurielle pour ce grand ensemble politique de l’opposition sénégalaise. Pour lui, l’heure est de s’accorder sur un projet de société qui les engage tous. Ce projet de société doit tirer sa source sur les conclusions des assises nationales.
Sur la lettre du président du Sénat, adressée à l’opposition, Barthélémy Dias affiche mépris. D’ailleurs il a remis en question le niveau intellectuel et l’intelligence de la deuxième personnalité de l’Etat du Sénégal. A son avis Pape Diop n'a pas les capacités requises pour rédiger une telle correspondance.
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