-«Avec Abdoul Aziz Diop, nous sommes en train de chercher le 100e nom de Dieu»
Depuis la Maison d’arrêt et de correction (Mac) du Cap Manuel où il a été transféré après son placement sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt de Rebeuss (Mar), Samuel Sarr a brisé le silence.
En prison, dit-il, il est tellement occupé par la religion que parfois il ne se soucie même plus des choses de ce monde. «Avec toute cette énergie positive, je ne me fais même pas à l’idée que je suis en prison. Je prie presque toute la nuit. Je vais d’ailleurs vous faire une révélation…Vous savez quoi… Avec mon frère et ami Abdoul Aziz Diop, nous sommes en train de chercher le centième nom de Dieu», déclare-t-il à l’Observateur.
Revenant sur ce qui l’a amené en prison et les excuses qu’il aurait présenté devant le juge d’instruction, Samuel Sarr dément : «Vous savez, tout cela est politique. Mais, comment je peux regretter quelque chose que j’ai écrit et signé. J’ai beaucoup de choses à dire, mais j’attends le jour du procès. Vous verrez… ».
Aussi, soutient-il, son incarcération à Rebeuss a été salutaire. «Durant tout le temps que Karim a été à Rebeuss et moi dehors, je ne pouvais pas lui rendre visite. La Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) m’avait refusé le permis. Mais Dieu avec sa grâce m’a envoyé à Rebeuss aux côtés de Karim et j’étais vraiment fier de lui. Il a son cerveau et tout là-bas. Il fait beaucoup de sport et ne se laisse pas abattre. En revanche, il s’est même mis dans la peau d’un héros. Ses sorties sont toujours matérialisées par des messages de soutien et des applaudissements de la part des autres codétenus», se réjouit-il.
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