Selon les ‘mouvanciers’, Amath Dansokho est un habitué des faits. Pour preuve, ’ il y a quelques années, il avait lancé l’Initiative pour le départ de Wade (Idewa) pour contraindre le président de la République démocratiquement élu à partir’, se souviennent encore les alliés de Wade. Ces derniers invitent ainsi l’ancien secrétaire général du Pit à ‘recadrer’ son combat politique. Car, lui disent-ils, ‘le pays n’a pas besoin de ce que vous lui proposez. Vous, non plus, vous n’avez pas besoin de la palme de martyr pour entrer dans l’histoire’.
Politique
Déclarations d’Amath Dansokho à Thiès : ‘Decroix’ et Cie s’en offusquent
Le Parti africain pour la démocratie et le socialisme (And-Jëf/Pads)
appelle la classe politique à plus de retenue pour ce qui concerne la
paix civile. Œuvre, selon Mamadou Diop Decroix et ses camarades, ‘de
sacrifices et de renoncements de plusieurs générations de patriotes… ’.
En effet, ce parti de la mouvance présidentielle n’a pas apprécié les
déclarations d’Amath Dansokho à Thiès, à l’occasion du congrès du Parti
de l’indépendance et du travail (Pit). Dans un communiqué, le bureau
politique d’Aj/Pads accuse Amath Dansokho d’avoir ‘appelé l’armée à se
soulever contre son Chef suprême, le président de la République’. Aussi,
se désolent les alliés du Pds, ‘Amath Dansokho, prenant la place des
institutions républicaines du pays comme le Conseil constitutionnel,
décrète que le président Wade ne peut plus être candidat à sa propre
succession’. Pire, poursuivent Decroix et Cie, citant l’ancien leader du
Pit, ‘si, en dépit de ce décret qu’il vient d’annoncer à Thiès, Wade se
présente, il aura commis un coup d’Etat politique’. Et que ‘les
officiers et sous-officiers doivent refuser l’aventure de Wade’. Des
déclarations qui sonnent, selon le Bp d’Aj/Pads, comme un appel à
renverser l’ordre constitutionnel actuel.
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