DIALOGUE POLITIQUE ET SOCIAL : Le mot de trop du Premier ministre

Dakar, Seneweb.com - Waccock Sopi une flamme militante pour un héritage de marque (Pds) estime qu’en déniant à l’opposition le droit de fixer les règles du jeu, «Souleymane Ndene Ndiaye n’a pas été délicat même s’il a raison sur le fond». Elhadj Ndiaye et Cie indiquent que le premier ministre aurait dû être plus circonspect en jouant le rôle de facilitateur. Mieux, soutient-il «il aurait gagné à briser l’image de faucon que lui colle l’opinion en affinant ses paroles et ses actes. En le désignant pour discuter avec l’opposition sur les préalables de la rencontre, le Président de la République mettait en doute sa volonté réelle d’apaiser».

«De part et d’autre, la classe politique a rabaissé le niveau du débat et encore rendu éberlué le peuple tout entier», se désole Elhadj Ndiaye, le Délégué Général de Waccock Sopi une flamme militante pour un héritage de marque qui révèle qu’en déniant à l’opposition le droit de fixer les règles du jeu, Souleymane Ndéné Ndiaye n’a pas été délicat même s’il a raison sur le fond. Il aurait dû être plus circonspect en jouant le rôle de facilitateur. Mieux, dit-il «il aurait gagné à briser l’image de faucon que lui colle l’opinion en affinant ses paroles et ses actes. En le désignant pour discuter avec l’opposition sur les préalables de la rencontre, le Président de la République mettait en doute sa volonté réelle d’apaiser. Toutefois, la lettre réponse du Chef de l’Etat relance le débat et suscite une idée digne d’intérêt».

Les camarades d’Elhadj Ndiaye soutiennent que le pouvoir actuel a sa part de responsabilité à travers les agissements de ses hommes et son management dans les affaires publiques. «Tout aussi vrai est que l’opposition, par ses provocations et par la responsabilité d’une partie de ses composantes dans sa gestion passée plaide coupable assurément», ajoutent-ils. Seulement, cette opposition, précise M. Ndiaye, «il faut le lui concéder- communique mieux que la mouvance présidentielle. Aussi, faut-il remarquer qu’elle entraine dans ses prises de position une bonne partie de l’opinion. Cependant, ses talents oratoires ne la dédouanent pas sur les forfaitures liées à sa gestion du pouvoir ou à ses déviations non républicaines».

Dans son communiqué  de presse, parvenu à notre rédaction, Waccock Sopi une flamme militante pour un héritage de marque admet qu’on peut tolérer un dépassement lorsqu’il porte sur un simple impondérable. Toutefois, lorsqu’il émane «comme c’est le cas de surfacturations ou d’autres légèretés, le pacte de confiance est rompu entre le peuple et les auteurs de telles fautes. L’équité politique commande de la part du gardien de la loi qu’il rétablisse la confiance par les sanctions qui s’imposent». Mais également, «le procureur de la république doit s’autosaisir pour enclencher une procédure pénale». Selon M. Ndiaye, l’impedimenta observé sur la réaction des autorités compétentes fâche plus d’un citoyen honnête. A juste raison ! Car l’esprit de la création de la cour des comptes est que les deniers publics étaient mal utilisés. Or, lorsque le fonds public se fait rare, il convient de le rationaliser. Waccock Sopi condamne de la manière la plus vigoureuse ces dérives de gestion ainsi que le silence complice des juridictions que cela interpelle.