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Politique

Election de 2007 - Les grandes lignes du programme économique d’Idy, selon Omar Sarr

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Election de 2007 - Les grandes lignes du programme économique d’Idy, selon Omar Sarr

Le porte-parole d’Idrissa Seck, le député Oumar Sarr a levé un coin du voile sur le pogramme économique que son mentor que compte porter à l’attention du peuple sénégalais. Selon lui, la méthode consistera à innover et à sortir des chantiers battus. Il reviendra à Idrissa Seck de développer, lors de sa prochaine déclaration, les lignes ainsi ouvertes par Oumar Sarr.

D’emblée, Oumar Sarr a soutenu que l’innovation et la rupture sont les maîtres-mots du programme économique d’Idrissa Seck, "car il n’y a aucun doute que les populations attendent de leurs futurs dirigeants une démarche qui tranche radicalement avec les politiques jusque-là mises en œuvre", dit-il. Ainsi, après avoir dressé un état des lieux exhaustif et participatif, le candidat Idy s’est attelé à élaborer un programme dont le seul objectif est l’amélioration du niveau et du cadre de vie du Citoyen Sénégalais. Par la voix d’Oumar Sarr, Idrissa Seck promet de mettre en place des mécanismes efficaces de combinaison des efforts du citoyen, de l’entreprise et de l’Etat. Selon lui, eu égard aux énormes potentialités dont regorge le Sénégal, la problématique qui se pose actuellement renvoie aux interrogations suivantes : " pourquoi sommes- nous toujours confrontés à des difficultés pour assurer un développement social à la hauteur des espérances de notre peuple ? Pourquoi les multiples inégalités sociales persistent-elles ? La convition d’Idrissa Seck exprimée par Omar Sarr est qu’"il nous faut améliorer et rendre durable notre croissance économique" avec une "création effective de richesses" en allant "au-delà des réformes structurelles macro-économiques". "Il nous faut également nous engager résolument dans la construction des fondements de type micro-économique pour une plus grande prospérité nationale", soutient-il. Pour y arriver, il faudra mettre en place un modèle de développement économique qui rompt avec le passé et les stratégies en cours. Ils tablent sur un nouveau cente d’intérêt pour le Sénégal : l’individu et l’enteprise. "La production et la redistribution de richesses dans des pays émergents comme le nôtre passe par la création d’un environnement favorisant l’accroissement rapide du nombre d’entreprises. Leur accroissement posera certainement un problème de compétitivité ; il faudra alors des choix pertinents de la part des chefs d’entreprises publiques et privées dans un cadre national de concertation intersectoriel". Désormais, nous devrons nous focaliser sur l’individu et l’entreprise, et faire en sorte que les considérations de type macro-économique tels que les taux de croissance et autres vocables « qui ne remplissent pas le panier de la ménagère » ne soient plus mis au devant de nos préoccupations. Ils sont certes importants, mais resteront incompris de la majorité des sénégalais qui veulent du travail et de la nourriture. « Job ak chop » comme le rappelle Awadi l’artiste. Selon le point de vue d’experts en économie, dit le porte-parole d’Idrissa Seck, « la prospérité d’une région est fortement dépendante des structures mentales de ses dirigeants ; c’est-à-dire de leur croyances et attitudes, en somme de la conception qu’ils ont de la façon dont on crée la richesse. De façon plus explicite, les acteurs économiques doivent se focaliser davantage sur des démarches innovantes plus que sur des mesures protectionnistes qui nous isoleraient du contexte de la mondialisation. Pour susciter et impulser les changements, il faudrait, dans le choix des priorités socio-économiques, tenir compte de certaines considérations et accepter de les aborder. Lesdites considérations étant des pré-conditions au changement. Lesquelles requièrent de notre part des réponses aux interrogations suivantes : " Y a-t-il une tension sociale et économique suffisamment forte pour pousser les décideurs à opérer des choix ? Existe-t-il au Sénégal des hommes et des femmes leaders assez réceptifs aux idées nouvelles et à l’expérimentation de nouvelles actions ? Les dirigeants sénégalais se sentent-ils moralement obligés d’aller vers des mécanismes de création de richesses pour les citoyens moyens ? Les acteurs économiques de notre pays ont-ils une maîtrise suffisante des exigences de la compétition mondiale pour procéder aux choix complexes qui s’imposent ? Est-ce que la classe d’acteurs économiques est préparée à agir comme le voudraient les quatre pré-conditions précitées ?", s’interoge-t-il. Selon lui, notre pays ne pourra se garantir une prospérité que si les cinq pré-conditions sont acceptées de tous. Il croit savoir qu les principes de bases de la postérité sont la poductivité, la compétivité et les grappes de convergences économiques.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Allons Y Molo

    En Octobre, 2010 (18:36 PM)
    --
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