Cette précision faite, Ahmed Khalifa Niasse estime que « tenant compte de la crise économique internationale et de ses répercussions locales, et à la lecture des résultats des dernières élections, il parait nécessaire de faire une invite pour la moralisation des intervenants sociaux de tous bords, y compris les politiques (pouvoir comme opposition), ainsi que les différentes obédiences de la société civile, de religieux, des acteurs économiques, des artistes, en un mot des forces vives de la nation, sans exclusive ». Cela, précise-t-il, « pour mettre à la dispositions des Sénégalais les moyens de se parler horizontalement et publiquement afin de pouvoir relever qualitativement les conditions socio-économiques du citoyen sénégalais ». Pour ce faire, il estime qu’il faut « désinstrumentaliser des outils abusivement répressifs (…), promouvoir la liberté de l’homme, donc, du citoyen sénégalais et lutter contre la facilité". Tout cela, a-t-il indiqué, « appelle à la mise en place d’une fondation nationale contre la corruption ». A cet effet, M. Niasse promet de débloquer un milliard de nos francs afin de primer les efforts de recherches et des travaux intellectuels par lesquels, les procédés pourraient empêcher la corruption ou de la déceler de manière irréfutable. Car selon lui, la corruption est un frein contre le développement d’un pays. En outre, le leader du Fap "invite les Sénégalais au travail, à la discipline, à l’instruction et à la formation, sans quoi, le développement du Sénégal ne sera qu’un vain mot".
Politique
Fondation nationale contre la corruption : Ahmed Khalifa Niasse prêt à débloquer un milliard
« Cette initiative (mise sur pied d’un Manifeste de Kaolack devant aboutir à produire un code d’éthique) n’est pas à l’honneur de Wade qui a son porte-parole, ni pour la Cap21 (partis souteneurs du régime) encore moins pour le Pds, des structures qui ont toutes leurs porte-parole, je parle en mon nom et non es qualité », a tenu à préciser Ahmed Khalifa Niasse. Ensuite, dit-il, « j’ai choisi d’être au dessus de la mêlée et je m’interdis d’être nommé à un poste électif, je veux jouer le rôle de régulateur social ».
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