Samedi 27 Avril, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Politique

INAUGURATION D’INFRASTRUCTURES DANS LA RéGION DE LOUGA - Me WADE : “C’est la concrétisation de mes ambitions”

Single Post
INAUGURATION D’INFRASTRUCTURES DANS LA RéGION DE LOUGA - Me WADE : “C’est la concrétisation de mes ambitions”

Un haras national, un Espace jeunes et un Palais de Justice… Trois infrastructures à incidence positive directe sur le vécu des populations et autant de preuves des ambitions d’un bâtisseur qui veut laisser du concret à la postérité.

Offrir aux populations des villes et villages du Sénégal la possibilité d’accéder aux services sociaux de base est la mission dévolue à tous les gouvernants, et le président Abdoualye Wade démontre, chaque jour, qu’il a bien compris cette exigence.

En procédant hier à l’inauguration, à Kébémer et Louga, de trois infrastructures dont la pertinence dans la mise en bonnes conditions de vie des bénéficiaires est avérée, Me Abdoulaye Wade a accompli un geste qu’il a, dès le début de son magistère, affirmé préférer à une pose de première pierre. S’y ajoute que l’émotion a été de mise chez le chef de l’État, si l’on sait qu’en enfant prodige qui revient au bercail pour une œuvre utile, il ne pouvait occulter ce que ce terroir lui a donné. Et très magnifiquement, il l’a extériorisé de son fort intérieur avec des termes tirés du fond du cœur, comme il l’a lui-même précisé : « Je rends grâce à Dieu qui m’a permis de me retrouver à Kébémer qui m’a tout donné. Je suis né ici, j’y ai fait mes premières humanités, et mes ascendants y reposent, et leur suis éternellement reconnaissant », a indiqué Me Wade à l’entame de son propos, après avoir coupé le ruban symbolique consacrant la mise en service du Centre départemental d’assistance et de formation pour les femmes (Cedaf) de Kébémer.

Auparavant, il avait fait le même geste à l’Espace jeunes et visité le chantier du Haras national dont les travaux sont en phase de finition.

Satisfecit pour Aïda Mbodj, Aliou Sow, l’architecte Koundoul

C’est la raison pour laquelle le président a clairement précisé que « personne ne m’a demandé de faire ces réalisations à Kébémer ». Au vu de la qualité du travail ainsi fait, sur la base d’une architecture remarquable, le président de la République a vivement félicité les ministres Ada Mbodj et Aliou Sow, sous l’autorité de qui sont placés le Cedaf et l’Espace jeunes, « pour la bonne compréhension qu’ils ont de mon ambition pour la jeunesse et les femmes ».

Il a confondu dans cet hommage l’architecte Koundoul qui, dit-il, « est l’un des meilleurs du Sénégal » « Avec lui, je me limite à exprimer ce dont j’ai besoin par des tracés au crayon, et il concrétise sur le champ. Ici, il a fait des plans d’infrastructures fonctionnelles qu’il a bien reproduits, et avec amour », a-t-il affirmé.

S’agissant des centres départementaux d’assistance et de formation pour les femmes, le chef de l’État a indiqué qu’« ils résument l’ensemble des fonctions que nous voulons attribuer aux femmes. Et, il faut, après leur formation, une bonne gestion des ressources humaines qu’elles incarnent ainsi, les suivre, afin d’aplanir toutes les difficultés auxquelles elles peuvent être confrontées ».

L’éducation : seul investissement éternel qui se transmet

Par ailleurs, il a félicité le Pr. Moustapha Sourang, ministre de l’Éducation, qui a fait le point sur l’implantation d’établissements scolaires dans la région de Louga. Pour dire que « M. Sourang, vous êtes un excellent ministre, mais qui a le défaut de ne pas trop parler. Or, en politique, il faut toujours parler pour expliquer les projets et programmes. Car, notre politique en éducation est citée comme modèle partout dans le monde. Aucun pays au monde ne consacre 40% de son budget à ce secteur ».

Cependant, il se dit outré de constater que « certains ne le comprennent pas et racontent autre chose ». « Ils ne nous empêcheront pas de continuer notre action. Parce que le seul investissement qui est éternel est celui fait dans l’éducation et la formation qui se transmettent de générations en générations », a poursuivi le chef de l’État.

Aux populations du département de Kébémer, il a promis de continuer l’œuvre si bien entamée et que « Ndande, Guéoul, Sagata, etc., bénéficieront incessamment d’équipements collectifs indispensables à de bonnes conditions de vie. Ce que nous inaugurons n’est que le commencement que nous avons jugé de faire dans les chefs-lieux de régions et de départements. Notre volonté est d’équiper toutes les localités du pays, y compris les villages les plus reculés ».

Revenant sur son attachement et le magnifique destin qu’il voue à la jeunesse et aux femmes, il a dit toute l’émotion qu’il a, à chaque fois qu’il parle à ces deux couches de la population et surtout pour inaugurer des infrastructures dont elles sont les bénéficiaires.

Abdou Diouf, un homme intelligent, courageux, un grand patriote

Avant d’y être pour les besoins de l’inauguration du palais de justice, Me Abdoulaye Wade a parlé de l’ambition qu’il a pour Louga. « Il est impossible pour moi de ne pas avoir d’ambition pour Louga. Cependant, je tiens à préciser que s’il y a une situation que certains des habitants déplorent, on ne peut pas me l’imputer, car de hautes personnalités de cette ville ont eu à exercer des fonctions qui auraient dû leur permettre d’y réaliser beaucoup de choses, de sorte que, si elles avaient une ambition pour Louga, on ne serait pas aujourd’hui au stade des revendications ». Parlant du président Abdou Diouf, il a indiqué qu’il est un homme intelligent, un grand patriote, courageux. En atteste l’attitude élégante qu’il a adoptée en me félicitant et en reconnaissant sa défaite au lendemain des élections du 19 mars 2000, alors que d’aucuns voulaient faire autrement. Quand en Europe on nous voit ensemble, d’aucuns pensent que nous n’avons jamais été des adversaires ». Et Me Wade de révéler que « Abdou Diouf ne cesse jamais de me tenir ce langage : « M. le Président, je suis content de la façon dont vous gérez mon pays ».

En conséquence, il invite les responsables et militants du Parti socialiste (Ps) à faire comme tous les autres : « Me présenter des doléances et autres revendications, et je les satisferai. Chaque citoyen a ce droit et moi j’ai l’obligation et le devoir de trouver des solutions aux préoccupations de mes compatriotes ».

Pour lui, « la situation actuelle du Sénégal est telle que l’accent doit être mis sur le civisme, et de ne pas faire de politique politicienne comme disait Senghor. En tout état de cause, rien ne peut nous détourner de la voie que nous avons empruntée, celle de prendre en charge les préoccupations de nos concitoyens ».

C’est la raison pour laquelle, aux jeunes qui portaient des brassards rouges et qui criaient tout au cours de l’inauguration du palais de justice de Louga, il a simplement demandé de venir au micro et de lui porter leurs revendications. Ne l’ayant pas fait, Me Wade leur a lancé : « C’est parce que vous n’avez rien de concret à dire. Sinon, que les adultes qui vous ont suggéré ce comportement viennent exprimer leurs doléances, s’ils en ont ». Le cas échéant, il souligne que ceux qui ne sont pas contents de l’inauguration d’une structure sensée juger les délinquants sont des hypocrites, comme les voleurs ne veulent rien de l’implantation d’un commissariat de police ou d’une brigade de gendarmerie ».

Un joyau de 2 milliards de francs Cfa

Ce palais de justice de Louga, un véritable joyau, vient à son heure. Car, selon le président de cette juridiction, Abdoulaye Bâ, « le bâtiment qui abritait le tribunal était dans un état extrêmement délabré ». Aujourd’hui, c’est un bijou d’un coût de plus de 2 milliards de nos francs qui est mis à la disposition de la famille judiciaire et des populations de cette vaste région. C’est pourquoi le juge Bâ a demandé au président Wade de leur octroyer les moyens de l’entretenir.

En tout état de cause, ce n’est pas entré dans n’importe quelle oreille, car le président de la République, par ailleurs président du Conseil supérieur de la magistrature, a réitéré son engagement à faire de notre justice une institution de contrôle, de régulation sociale performante, indépendante. En atteste cette volonté de doter la justice d’infrastructures fonctionnelles pour bien assurer sa mission. C’est dans ce cadre qu’il a cité la construction du palais de justice de Dakar d’un coût de plus de 10 milliards, et de ceux de Foundiougne, Kédougou, Bignona, pour 5 milliards de francs. À cet égard, il a vivement remercié les partenaires qui contribuent à la concrétisation du programme sectoriel justice, notamment la Banque mondiale, la Banque islamique, la France et les États-Unis d’Amérique.



0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email