Le candidat de l’opposition Macky Sall, qui affronte le président sortant Abdoulaye Wade au second tour de la présidentielle sénégalaise, a déclaré samedi avoir obtenu "un soutien total" du "peuple des Assises nationales".
‘’On a eu un soutien total de la part du peuple des assises et du Comité de pilotage des Assises nationales. Il considère qu’il n’y a qu’un candidat et que l’autre ne devait pas être candidat. Il est là parce qu’on a légalisé sa candidature. Le soutien de toutes les organisations membres des assises portera sur moi au second tour’’, a-t-il dit.
S’exprimant à la sortie d’une rencontre avec les membres du comité de pilotage des Assises nationales, le challenger de Me Wade au second tour a indiqué n’avoir pas signé d’accord parce qu’étant partie prenante des Assises.
Le candidat de la coalition "Macky 2012" est arrivé deuxième avec 26,57% au premier tour et devra affronter prochainement au second tour le président sortant, Abdoulaye Wade, qui a obtenu 34,82%.
‘’Il ne peut pas y avoir d’accord signé, puisque je suis partie prenante des assises. J’ai signé déjà, il y a plusieurs mois, un an et demi la Charte de la gouvernance démocratique des assises. Il est normal que je vienne dire aux assises qu’un de vos candidats —parmi les six, sera au second tour’’, a soutenu Macky Sall.
Il a ajouté que les Assises ont décidé ‘’non seulement de le soutenir, mais de s’impliquer dans la campagne du second tour’’. ‘’Ils (les autres candidats membres des Assises) seront tous en campagne avec moi. Tantôt ensemble, tantôt ils seront dans leurs localités respectives pour remobiliser leur électorat’’, a souligné M. Sall.
‘’Désormais, a-t-il estimé, nous sommes tous ensemble en face d’un non candidat qu’il faut battre de façon très grande. Afin nulle fraude, nulle tentative de confiscation ne puisse endiguer cet élan populaire en marche.’’
Quatre candidats malheureux, Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Cheikh Bamba Dièye et Amsatou Sidibé ont participé à la rencontre. ‘’ Nous travaillons dans la mise en œuvre des conclusions des assises (…). Nous sommes dans l’esprit des assises’’, a conclu le candidat de l’opposition pour le second tour.
Macky Sall poursuit une série d’audiences avec des mouvements et candidats au premier de l’élection présidentielle. Il s’est entretenu mardi dernier avec le président du comité de pilotage des Assises nationales, Amadou Mahtar Mbow.
Le candidat Sall est allé à la rencontre de ses ex-concurrents Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng, Idrissa Seck ainsi que du leader du mouvement "Fekke Maci Boole", Youssou Ndour, et des animateurs du mouvement "Y’en a marre".
Les Assises nationales ont été lancées en juin 2008 par des partis de l’opposition. Divers acteurs de la vie économique et sociale y ont par la suite adhéré, dans le but de faire l’état des lieux des problèmes du pays et, au bout d’une année, proposer ‘’des solutions de sortie de crise’’.
Macky Sall qui était à l’époque dans le camp du pouvoir a, suite à sa disgrâce, rejoint "le peuple des Assises". Les parties prenantes aux Assises nationales avaient rendu publique une "Charte de gouvernance démocratique" qui doit ‘’guider la reconstruction nationale et le renforcement de la République’’.
Les recommandations du rapport général, long de 394 pages, sont aussi relatives à l’agriculture, à l’environnement, à l’aménagement du territoire et aux droits et libertés. Il met un accent particulier sur la pacification de la Casamance et la citoyenneté nationale.
57 Commentaires
Detectiv
En Mars, 2012 (19:17 PM)Debout
En Mars, 2012 (19:19 PM)Samel
En Mars, 2012 (19:19 PM)Vladimir Putn
En Mars, 2012 (19:20 PM)bethio thoun lou khew souba rekk yawla,LA PAIE TRIOMPHAIT AU SENEGAL ET VOICI QUE LE DRAGON CRACHE LE FEU AU SENEGAL DE NOUVEAU
Poulhar
En Mars, 2012 (19:21 PM)Deve46
En Mars, 2012 (19:23 PM)Xam
En Mars, 2012 (19:25 PM)WADA NA WADE WADEET
WADE NA WADE
WADW CI BITI
WADW CI BITI
WADE A LA RETRAITE OBLIGEE
KU XAMUL BUUR SAYE NA ÑU NEKO BUUR WADE NA WALA DEENA
N'importe Quoi !
En Mars, 2012 (19:25 PM)Les parties prenantes aux Assises nationales avaient rendu publique une "Charte de gouvernance démocratique" qui doit ‘’guider la reconstruction nationale et le renforcement de la République’’
Les recommandations du rapport général, long de 394 pages, sont aussi relatives à l’agriculture, à l’environnement, à l’aménagement du territoire et aux droits et libertés. Il met un accent particulier sur la pacification de la Casamance et la citoyenneté nationale.
Après on va nous dire que l'opposition n'a pas de programme
Vivi
En Mars, 2012 (19:26 PM)j ai l information que c est le sauve qui peut au pds le bateau coule
ou iba der il m a decu
Repugnant
En Mars, 2012 (19:29 PM)Thiessois
En Mars, 2012 (19:32 PM)est ce que les conclusions des assises sont disponibles en ligne? Pouvez-vous partager le lien SVP.
Merci
Yaoua
En Mars, 2012 (19:33 PM)Populus
En Mars, 2012 (19:33 PM).
En Mars, 2012 (19:43 PM)Donc tu seras un président par défaut.
Bonvent
En Mars, 2012 (19:47 PM)Thiakka2
En Mars, 2012 (19:48 PM)Extraits d’un discours de Cheikh Saliou Mbacké, cinquième Calife des mourides
Précisant sa position sur les questions politiques
« (…) Je vous rappelle que tous nos propos s’orientent essentiellement vers Dieu, notamment vers Son adoration et l’obéissance lui étant due. Mais le contexte politique actuel est tellement agité que beaucoup de gens viennent souvent me demander mon avis et ma position sur ces questions. Aussi voudrais-je apporter à tous mes frères musulmans les clarifications suivantes et préciser que ma position sur les questions politiques n’a nullement varié.
J’ai toujours expliqué aux différents acteurs politiques que ma mission n’est nullement de m’engager en politique, même si je ne la considère pas préjudiciable en soi à cette mission. Car, quels que soient les partisans ou les camps politiques qui me rendent visite, l’on y retrouve infailliblement une grande partie de mes disciples qui en composent même souvent l’essentiel. Ce qui fait que j’y compte en général plus de fidèles que quiconque d’autres. A telle enseigne que je considère chaque camp politique comme ma propre famille. C’est la raison pour laquelle mon souhait pour tous ces partis est le même, à savoir la paix et le salut.
Ceci constitue ma profonde conviction et l’attitude que j’ai résolument décidé d’adopter pour toujours. Quiconque choisit d’en adopter une autre est libre de le faire, mais ne me verra nullement en changer et me retrouvera inéluctablement dans cette posture. Posture qui se résume à l’Adoration de Dieu et au Service de Cheikh A. Bamba, tout en entretenant avec les hommes politiques des relations fondées sur les intérêts de la communauté mouride.
Par ailleurs, sachez que je ne m’immiscerai jamais, ni en paroles ni en actes, dans une quelconque question politique que j’aurais estimée en dehors de mon ressort. Car, bien que n’étant nullement sans ignorer la nature de ces questions, je ne les considère toutefois pas comme faisant partie intégrante de ma mission. C’est cela ma position actuelle. Et elle ne pourrait varier que si des circonstances particulièrement exceptionnelles l’exigent.
J’implore le Seigneur de nous accorder tous ensemble une issue heureuse. Je Le prie de gratifier de Son Assistance quiconque (parmi les hommes politiques) dont l’œuvre s’avérera le plus bénéfique pour le développement, la paix et le progrès du Sénégal. Car ce n’est qu’à travers cela que nous pourrons matérialiser nos objectifs.
Pour le reste, je vous rappelle mes recommandations envers l’Adoration de Dieu, notamment de persévérer dans l’imploration assidue du Seigneur, de vous repentir constamment en Dieu, de vous acquitter de la charité et de vous consacrer à la lecture quotidienne du Coran. Chacun d’entre vous n’accomplit, certes, ces actes cultuels que pour son propre compte, mais m’aura également assisté, ce faisant, dans ma mission. A chaque fois qu’un nouveau foyer dédié à l’Islam (Keur Serigne Touba) sera fondé, je recommande d’y lire le Coran et les Panégyriques du Prophète (PSL). S’il est possible de lire le Livre Saint en groupe vingt-huit fois par jour, accomplissez-le, autrement, lisez en ce qui se trouve à votre portée, au même titre que les Panégyriques (qasidas). Je vous réitère très fortement mes recommandations envers ces pratiques cultuelles. Notre Seigneur étant l’Infiniment Généreux qui n’attend de Ses serviteurs que l’imploration de Ses Bienfaits insondables, Le solliciter constitue pour nous aussi bien une obligation cultuelle qu’une source de réussite. Puisse Dieu nous assister, nous inciter à nous consacrer aux œuvres qu’Il agrée le plus et nous accorder une issue heureuse. Que la Paix soit sur vous. »
Traduction française : Majalis
Uiyt
En Mars, 2012 (19:49 PM)assises nationales senegal
Deug
En Mars, 2012 (19:50 PM)Ma Ko Wax
En Mars, 2012 (19:50 PM)Deug
En Mars, 2012 (19:51 PM)Senegality
En Mars, 2012 (19:52 PM)Urgent
En Mars, 2012 (19:52 PM)Repugnant
En Mars, 2012 (19:53 PM)Pipo
En Mars, 2012 (19:54 PM)Tordo Hal Pular
En Mars, 2012 (19:56 PM)Je t'assure que tu es maudit. Je te garantis que tu termineras tres mal ta vie.
Inciter comme ça à des problemes ethniques au senegal, tu dois avoir un coeur tres noir.
Je jure que tu pouriras dans ce monde.
Chou
En Mars, 2012 (20:00 PM)Sopagni
En Mars, 2012 (20:04 PM)boula macky sall yobbo ARDO lègu nak fo dieum,gni dagno khathiyaw.geum nané wèrrau.
sopargni ak macky sall
sopargni ak macky sall
sopargni ak macky sall
Serigne Bi
En Mars, 2012 (20:06 PM)rien que cette phrase montre que TORODO n est pas un toucouleur
Bad
En Mars, 2012 (20:07 PM)LE GRAND FAUTIF EST WADE IL A FAIS QUE SES VOLEURS DEVIENNENT DES STARS
Observateur24
En Mars, 2012 (20:08 PM)Niass
En Mars, 2012 (20:12 PM)Repugnant
En Mars, 2012 (20:14 PM)Jazz
En Mars, 2012 (20:21 PM)Joko
En Mars, 2012 (20:56 PM)Pou preuve, ceux qui ont battu campagne avec comme programme les assises ont été massacrés.
Sauf Moi
En Mars, 2012 (21:08 PM)Lucky Diop
En Mars, 2012 (21:08 PM)Médecin Galsene Crv
En Mars, 2012 (21:22 PM)WADE est un Arrangeur,lui un Dérangeur!
WADE est un Assembleur,lui un Destabilisateur!
WADE est un Républicain,lui un Anarchiste!
WADE est un Démocrate,lui un Pouvoiriste!
WADE est un Chef d'Etat,lui un Chef de parti!
WADE est un Panafricaniste,lui un Ethnociste!
WADE est Constructeur,lui un Destructeur!
WADE est un Innovateur,lui un Archaique!
WADE est l'Original,lui la Copie!
WADE est l'homme du Concret,lui l'homme du Tatonnement!
WADE est l'homme au bilan incontesté et incontestable,lui l'homme au bilan zéro!
WADE perdure,lui se dénature!
WADE c'est l'Antidote,lui c'est l'Epidémie!
WADE c'est vraiment lui qui rassure!
Votons massivement WADE au 2nd tour!
Fall
En Mars, 2012 (21:23 PM)sf
Lucidité
En Mars, 2012 (21:28 PM)Imaginer que tous ceux qui entourent macky sall n'ont aucune expérience gouvernementale. A l'heure actuelle on ne sait même pas qui serait son probable futur premier ministre. J'imagine que ce ne sera ni mbaye ndiaye,ni maître cissé. En tout état de cause wade est meilleur que lui.
Karagne
En Mars, 2012 (21:48 PM)Tidiane
En Mars, 2012 (21:52 PM)votez en masse à wade, macky est un voleur de source sur
Pff
En Mars, 2012 (21:54 PM)Sall
En Mars, 2012 (21:55 PM)En plus nous savons bien que Serigne Touba Serigne Saliou Serigne Mbacké Sokhna Lo sont des gens de dieu et du prophète ils ont consacré toute leur vie à allah et à son messager. ILS N'ont jamais parler de la politique.
Et personne n'est obligé d'etre un talibé de qui que se soit
Vive le senegal
Fallourewmi
En Mars, 2012 (22:21 PM)Pour Torodo Haapoular
En Mars, 2012 (23:03 PM)Ba
En Mars, 2012 (23:04 PM)Obs24
En Mars, 2012 (23:08 PM)de
gouvernance
démocratique
1
Pour un Sénégal nouveau,
nous, parties prenantes, citoyennes, citoyens sénégalais,
nous reconnaissant dans la dynamique non partisane et constructive qui
a fondé et nourri les Assises nationales,
nous appuyant sur les résultats issus des « consultations citoyennes » et
des travaux des commissions thématiques,
nous fondant sur le rapport des Assises nationales, lequel consigne la
vision pour le Sénégal, et définit les valeurs et principes qui doivent
guider la reconstruction nationale et le renforcement de la République,
nous nous engageons, de façon libre et solennelle, dans notre
comportement et notre action de citoyen, et dans l’exercice de tout
mandat et de toute responsabilité, à mettre en oeuvre et à veiller au
respect de la présente Charte.
I.
VISION
POUR
LE
SENEGAL
Le Sénégal est une République laïque.
Le Sénégal est un État souverain, uni dans sa diversité dans une Afrique
solidaire, intégrée et ouverte sur le monde.
Le Sénégal, État de droit, est un pays où la gouvernance est fondée sur
l’éthique, la démocratie participative, la concertation, le respect des institutions
et des libertés individuelles et collectives et la défense des intérêts nationaux.
Le Sénégal est un pays de justice sociale et d’équité, avec des citoyennes et
citoyens égaux en droit, animés d’un haut degré de sens civique, engagés dans
un développement durable s’appuyant sur un aménagement harmonieux et
équilibré du territoire, et une sécurité crédible.
2
II.
VALEURS
Nous nous reconnaissons dans les valeurs et principes suivants :
1)
Le Sénégal est une République laïque et démocratique.
2)
La souveraineté appartient au peuple.
3)
Le Sénégal est un État unitaire décentralisé.
4)
Le Sénégal est marqué par des diversités ethniques, religieuses et
culturelles mais aussi par un processus d’unification qui fait partie de son
identité.
5)
La reconnaissance et la promotion de la pluralité constituent le ciment de
l’unité nationale. En conséquence, elles doivent orienter la prise de
décision aux plans politique, économique et social.
6)
Le statut et la fonction de l’individu reposent sur le mérite personnel et
non sur des critères liés à la naissance ou d’autres déterminants.
7)
Les biens communs et les deniers publics sont sacralisés. Tout
détournement et toute utilisation indue de biens publics seront
sévèrement sanctionnés selon la loi, quel qu’en soit l’auteur.
Dans le but de réconcilier la société avec elle-même et avec ses valeurs, nous nous
engageons à oeuvrer pour :
•
redonner à la famille la stabilité, l’autorité et le pouvoir dans l’éducation
de base et l’insertion sociale de l’individu. Il s’agit, en outre, de
promouvoir une parenté responsable dans l’éducation et
l’épanouissement de tous les membres de la famille;
•
bâtir une éthique du bien commun, une culture civique et une nouvelle
citoyenneté. À cet effet, il faut renforcer les valeurs et comportements
vertueux de la part de tous, et d’abord des dirigeants ;
•
favoriser la coexistence harmonieuse des religions et des croyances ;
•
moraliser et refonder l'espace politique en engageant le combat contre
l’indiscipline, la gabegie, la culture de contournement des normes et des
règles ;
•
favoriser le respect mutuel, la convivialité, le bon voisinage, et faire de la
diversité un facteur d’enrichissement réciproque et d’intégration ;
•
renforcer la solidarité organisée comme une obligation civile, civique,
sociale, religieuse, etc., notamment au profit des personnes les plus
vulnérables.
III.
MODELE
DE
GOURVENANCEE
La preuve étant faite, notamment à travers ces Assises nationales, de la capacité de nos
concitoyens à se saisir et à traiter de tous les problèmes locaux et globaux auxquels
nous sommes confrontés,
nous nous engageons à oeuvrer à la consolidation/institutionnalisation
de
la
démocratie
participative,
3
•
en particulier en développant l’approche inclusive, circulaire et multi-acteurs
consacrée par les Assises nationales comme préalable et accompagnement de
tout changement significatif dans les fondamentaux de la Nation, les
nouvelles orientations des politiques publiques ;
•
en mettant en place une institution regroupant l’État et les acteurs
politiques, sociaux et économiques pour définir et évaluer régulièrement les
orientations économiques, sociales, culturelles majeures.
IV.
INSTITUTIONS,
LIBERTE
ET
CITOYENNETE
En
ce
qui
concerne
les
institutions
:
Nous tenons à réaffirmer notre volonté de préserver les acquis de la démocratie
sénégalaise, dont l’approfondissement passe par une meilleure appropriation de ses
fondamentaux par les populations.
À cet effet, la Constitution doit être connue du peuple. C’est pourquoi elle doit avoir
des versions en langues nationales, notamment pour être accessible à tous les citoyens,
qui en sont les gardiens.
Pour garantir sa nécessaire stabilité, la Constitution doit :
-indiquer clairement les domaines qui ne peuvent pas faire l’objet de
révision ;
-identifier les domaines de révision soumis obligatoirement au
référendum ;
-définir le domaine de compétence des institutions avec une séparation et
un équilibre entre les différents pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire.
Les différents pouvoirs doivent être bien équilibrés, et jouer leur rôle avec l'autonomie
suffisante pour exercer pleinement leurs missions. C’est pourquoi notre action
commune visera à promouvoir la réforme des institutions selon les principes ci-
dessous énoncés :
•
Mettre un terme, d’une part, à la tendance à la concentration excessive des
pouvoirs à la présidence de la République notée à la suite de la crise de 1962
et qui s’est accentuée depuis l’alternance, en l’an 2000 et, d’autre part, à toute
immixtion du Président de la République dans le fonctionnement du législatif
et du judiciaire. L’exécutif dans son ensemble doit s’abstenir de toute
interférence dans le fonctionnement normal de la justice.
•
Le Président de la République sera dorénavant passible de poursuites
judiciaires pour des délits caractérisés commis dans l’exercice de ses fonctions.
•
Le Président de la République ne peut être ni chef de parti politique ni
membre d’une quelconque association durant l’exercice de ses fonctions.
•
À la fin de son mandat, un membre de la famille du Président de la
République au premier degré (conjoint, ascendant, descendant, collatéraux, au
premier degré) ne pourra pas lui succéder immédiatement.
4
•
Le gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale de la
formulation et de l’exécution de la politique de la Nation.
•
L’Assemblée nationale devient le lieu d’impulsion de la vie politique, avec des
députés porteurs d'une éthique compatible avec les exigences de la démocratie
et de celles de leur charge. Elle dispose des moyens de contrôler l’action du
gouvernement.
•
Le cumul de mandats et le nombre de mandats successifs sont strictement
limités pour toutes les fonctions électives.
•
Concernant le pouvoir judiciaire, il sera créé une Cour constitutionnelle qui
sera le garant de la démocratie et le juge de la conformité des lois. Ses
domaines de compétence recouvrent notamment les contentieux nés des
élections. Son Président dirigera le Conseil supérieur de la Magistrature chargé
de gérer la carrière des magistrats du siège et du parquet. La Cour
constitutionnelle peut être saisie par les citoyens, selon des procédures fixées
par une Loi.
•
La lutte contre la corruption sera au coeur des politiques publiques.
•
Le Président de la République, le Premier Ministre, les membres du
Gouvernement, les directeurs nationaux, les directeurs des entreprises
publiques de même que tout gestionnaire de biens public sont tenus de faire
une déclaration de patrimoine en début et en fin de mandat.
•
La taille du gouvernement est déterminée en tenant compte essentiellement
de critères d’efficience. Elle sera réduite au strict minimum compatible avec
les moyens de l’État.
•
Ayant mesuré l’importance d’une administration publique républicaine, notamment
pour un environnement propice au développement, à l’investissement, etc.,
nous nous engageons à promouvoir les mesures suivantes pour une refondation et
une redynamisation de l’Administration publique :
-Améliorer sensiblement la lisibilité des procédures pour le citoyen de base, en
particulier dans les langues nationales.
-Établir un système d’incompatibilité pour éviter l’implication partisane des
hauts fonctionnaires dans les activités politiques.
-Instituer l’appel à candidature pour certains postes de la haute fonction
publique et du secteur parapublic.
-Consacrer un système légal et équitable d’accès à l’information, garanti par
l’administration aux citoyens, aux acteurs politiques, économiques et sociaux.
-Créer un organe indépendant de lutte contre la corruption avec des pouvoirs
de saisine directe des tribunaux et un système de répression efficace.
-Assurer l’octroi des marchés publics dans des conditions de parfaite et équité
de transparence totale.
•
Des actions vigoureuses seront menées pour renforcer les capacités d’analyse
dans l’administration centrale.
•
Par ailleurs, des mesures fermes seront prises pour assurer une stabilité
5
suffisante aux services et directions ministérielles et promouvoir la cohérence
de l’action publique.
En outre,
•
les corps de contrôle sont indépendants de l’Exécutif et du législatif; ils
encadrent l’action publique, y compris les services rattachés à la Présidence de
la République. Ils doivent jouer leur rôle de manière transparente ;
•
le renforcement de l’efficacité des corps de contrôle fera partie des premières
priorités du pouvoir central.
En ce qui concerne la gouvernance locale il faudra :
•
définir un cadre pour une politique de développement durable et une
gouvernance de proximité, afin de mieux répondre aux besoins des
populations et aux exigences du développement ;
•
renforcer les capacités et l’autonomie des collectivités locales pour leur
permettre de s’orienter efficacement vers le développement local et la
promotion de la démocratie à la base.
Par ailleurs,
-nous réaffirmons la neutralité de l’État dans les affaires confessionnelles
et son équidistance par rapport aux instances religieuses ;
-nous reconnaissons que le pouvoir spirituel ne doit pas exercer son
emprise sur les pouvoirs politique, civil et administratif et, inversement, le
pouvoir temporel doit s’abstenir d’intervenir dans le fonctionnement du
pouvoir spirituel ;
-nous rappelons le devoir de garantir la liberté de conscience et le droit
d’exprimer ses convictions ; il ne doit y avoir ni privilège ni discrimination
découlant d’une appartenance ou non à une confrérie ou à une
confession ;
-nous convenons que l’État a le devoir d’assister toutes les institutions
religieuses de manière transparente, sans discrimination aucune, dans des
conditions déterminées par la Loi et dans le strict souci de préserver et de
garantir la paix sociale et l’unité nationale.
En
ce
qui
concerne
la
garantie
des
libertés
individuelles
et
collectives,
nous
nous engageons à oeuvrer à :
•
l’institution d’un Juge des libertés chargé notamment de contrôler l’exercice
des libertés reconnues et de lutter contre les abus, en particulier en matière de
garde à vue et de détention préventive ;
•
la possibilité pour les citoyens de saisir la Cour constitutionnelle ;
•
promouvoir, garantir et réguler la liberté de la presse dans le cadre d’une pluralité
médiatique qui renforce la démocratie et le caractère unitaire de la nation. Cet
engagement suppose l’exigence d’un respect des codes de déontologie par les
professionnels de l’information et de la Communication.
•
Garantir un accès équitable aux médias du service public
Nous sommes résolus à agir de sorte que les droits humains (économiques, sociaux,
politiques) reconnus soient effectivement appliqués à tous les membres de la société,
en particulier les plus vulnérables (et notamment les personnes du troisième âge, les
6
femmes, les jeunes, les handicapés, les enfants de la rue…).
V.
GOUVERNANCE
POLITIQUE
Nous
reconnaissons
le
droit
au
peuple
d’user
de
la
pétition
pour
provoquer
un
référendum
sur
des
questions
d’intérêt
national
En
ce
qui
concerne
le
système
électoral,
nous reconnaissons comme cruciale l’organisation, sur des bases solides, d’élections
libres transparentes et, à cet effet, la nécessité de la création d’un
organe
indépendant
ayant
les
prérogatives
et
les
moyens
voulus,
pour
conduire
le
processus
électoral
du début à la fin. En conséquence, le rôle du ministère de
l’intérieur dans le système électoral et dans la gestion au quotidien des partis politiques
sera redéfini.
L’accent sera mis sur :
•
la fiabilité de l’état civil (notamment par sa numérisation),
•
la fiabilité et la transparence du « fichier électoral » numérisé ;
•
la généralisation de la candidature indépendante à tout type
d’élection ;
•
un mode de scrutin équitable.
En
ce
qui
concerne
les
partis
politiques,
nous reconnaissons la nécessité de rationaliser les critères de leur création, sur la base
d’une double exigence de viabilité et de seuil de représentativité.
Nous estimons qu’il est urgent d’adopter une législation relative au financement des
partis politiques et des campagnes électorales. Celle-ci devra définir des règles et
mécanismes permettant de garantir que le financement des partis politiques et des
campagnes électorales se fasse avec équité et transparence.
Nous invitons les organisations politiques à veiller au respect scrupuleux des normes
démocratiques dans leur fonctionnement et à l’éducation citoyenne de leurs membres.
Nous
convenons
qu’un
code
de
déontologie,
élaboré
de
façon
consensuelle,
doit servir de référence à toute personne qui aspire à se faire élire, et par lequel elle
s’engage à respecter et à promouvoir l’éthique du bien commun et le respect des
valeurs et des principes fondamentaux de la Société et de la république.
VI.
GOUVERNANCE
ECONOMIQUE
ET
ENVIRONNEMENTALE
La démarche républicaine reposant sur une forte mobilisation
du
capital
humain,
intellectuel,
culturel
et
social,
il importe de promouvoir la responsabilité, la
7
rigueur
la transparence, la participation
; à cet effet, il sera érigé
en
règle
de
conduite
la
concertation
entre
les
acteurs
économiques,
les
usagers
et
l’État
dans
la
conception,
la
mise
en
oeuvre
et
l’évaluation
des
politiques
publiques.
L’État
va
jouer
un
rôle
moteur
dans
le
développement
économique
et
social.
Il
fera
de
la
création
des
richesses
et
de
la
lutte
contre
les
inégalités
sociales
un
axe
majeur
de
ses
interventions.
La
définition
des
politiques
publiques
prendra
appui
sur
les
projets de
réforme, de transformation et de moralisation de la société énoncés
dans
le
rapport
des
Assises
nationales.
L’action
de
l’État
sera
soutenue
par
une
vision
stratégique
qui
ne
se
réduira
pas
à
la
seule
«
lutte
contre
la
pauvreté
».
L’État définira et mettra en oeuvre un ambitieux projet économique,
environnemental et social sur la base des résultats des Assises nationales.
La planification et la prospective en tant qu’outils de développement endogène
seront revalorisées.
. Pour des politiques économiques qui valorisent les acteurs nationaux, favorisent une
création de richesses soutenue et une croissance économique mieux répartie, un partage plus
équitable des fruits de la croissance,
nous nous engageons à promouvoir les réformes nécessaires dans les politiques
économiques,
· en particulier, afin de passer radicalement du modèle économique
actuel qui maintient le Sénégal dans le statut d’exutoire des surproductions
agricoles et des produits manufacturés des pays extérieurs, à une
modernisation de l’agriculture et une industrialisation tournées vers
l’amélioration du niveau de vie des populations et la préservation de
l’environnement;
· nous soutenons le renforcement de partenariats entre le secteur
public et le secteur privé en responsabilisant le privé, les organisations
paysannes et syndicales, etc.
· nous nous engageons à entreprendre toutes les réformes nécessaires
pour atteindre les objectifs de croissance et favoriser l’accès des populations
aux biens et services:
· nous ferons de l’amélioration du climat des affaires une priorité de
premier rang, en même temps que nous favoriserons le renforcement et le
développement des PME-PMI.
Il importe de diversifier les sources et la production d’énergie
de façon à en
rationaliser l’utilisation en fonction des coûts de l’approvisionnement, du prix et de
l’intensité énergétique des activités.
8
Les contrats de prospection, d’exploitation
minière, toute concession du sol ou du
sous-sol doivent être portés à la connaissance du public. Ils doivent répondre aux
critères de transparence, de respect de l’environnement et de prise en charge des
intérêts des populations locales, ainsi que de préservation des intérêts des générations
futures).
Les réformes devraient concerner également :
•
La fiscalité, pour favoriser la production et l’emploi.
•
Le foncier (notamment pour harmoniser les statuts fonciers pour mettre la terre au
service du développement et assurer l’équité dans son appropriation).
•
La diaspora, pour son intégration dans les stratégies de développement économique
et social.
De telles réformes conduiront au développement de l’emploi des jeunes.
Par ailleurs, nous nous engageons à :
•
promouvoir des dispositions permettant le relèvement substantiel des taux de
financement de l’économie nationale par les banques en particulier dans les
secteurs agricole, industriel, de l’artisanat et des services ;
•
soutenir la mutation du système bancaire pour qu’il accompagne les réformes
proposées, en particulier par une politique de baisse des taux d’intérêt réels et en
assurant un financement à moyen et long terme de la production nationale ;
•
encourager le développement de systèmes alternatifs de financements tels que
ceux de la Finance Islamique ou de la finance solidaire.
L’État luttera de manière vigoureuse contre les narcotrafiquants et le blanchiment
d’argent.
•
Pour des modèles et options économiques tournés vers la satisfaction des besoins des
populations et privilégiant le patriotisme économique,
nous nous engageons à oeuvrer pour :
-redéfinir le système de priorités en matière de dépenses publiques, en fixant
des parts maximales pour les dépenses des autorités et organes de la
République ;
-déterminer une part minimale du budget de fonctionnement destinée à la
recherche-développement scientifique et technologique, et de ceux des
secteurs de l’agriculture, de l’éducation et de la santé ;
-impliquer l’Assemblée nationale, le secteur privé et les travailleurs dans le
processus de définition des programmes sectoriels et l’utilisation des
ressources, y compris celles afférentes à la réduction de la dette.
-faire de la commande publique un des leviers principaux de la promotion du
secteur privé national (PME, PMI, artisanat).
9
10
En ce qui concerne le développement durable, il s’agit :
· d’inverser les tendances lourdes relatives à la réduction des ressources
naturelles et de la biodiversité et à la dégradation des milieux et cadres de vie,
en vue d’assurer à la société un environnement sain, productif, et d’améliorer
les conditions de vie et de travail des populations ;
· d’encourager le secteur privé à être plus respectueux et soucieux du
développement durable et à contribuer au respect de l'éthique dans la gestion
des affaires, de même que dans l’application de la législation du travail. Par
ailleurs, il est invité à investir dans le domaine de l’environnement et du
développement durable.
Pour un aménagement du territoire pertinent aux plans économique et social,
équilibré et articulé aux espaces voisins, il importe de :
mener un dialogue objectif et bien informé permettant de :
¦ prendre en compte l’équilibre au plan national et l’équité en veillant
notamment à ce que toutes les villes, les zones rurales et les régions
du Sénégal soient traitées de façon égale ;
¦ bâtir des consensus forts pour reconfigurer le découpage territorial,
organiser les synergies selon les potentiels de développement et
rechercher les complémentarités avec les voisins immédiats et la sousrégion;
rationaliser l’implantation des équipements sociaux de base
(administration, santé, éducation, hydraulique etc.), de manière à en faire
bénéficier toutes les populations.
VII. GOUVERNANCE SOCIALE
En ce qui concerne l’Éducation, il s’agira de :
· refonder, à la suite d’une large concertation nationale, le système éducatif, à
tous les niveaux, afin qu’il réponde à l’exigence de qualité, à nos valeurs
humaines, sociales, spirituelles, aux besoins du développement économique et
social et à la nécessité de former des citoyens animés d’un haut degré de sens
moral et de probité et suffisamment dotés d’un esprit scientifique et d’une
forte imprégnation de connaissances technologiques ;
· réorganiser les structures chargées de la mise en oeuvre de la politique
gouvernementale, notamment avec un ministère unique chargé de
l’Education ;
· réduire les disparités importantes entre les zones urbaines et rurales et à
l’intérieur des zones urbaines. Mener des actions décisives pour diminuer les
taux de redoublement et le chômage des diplômés qui a atteint des
proportions importantes ;
•
réduire de manière décisive l’inégalité des chances devant l’instruction, qui
s’opère à un double niveau : exclusion des enfants qui ne peuvent pas accéder
à l’École, mais aussi persistance et développement d’une école à deux vitesses.
En ce qui concerne la santé,
les ruptures salvatrices consistent à :
•
entreprendre une évaluation exhaustive du système de santé afin de lutter
efficacement contre les endémies et épidémies et de permettre l’accès de tous
aux soins de santé en particulier des populations les plus défavorisées ;
•
promouvoir l’équité dans l’affectation des ressources publiques entre les
différentes régions du pays;
•
réorganiser la pyramide sanitaire au niveau national en vue de rééquilibrer la
distribution des personnels et infrastructures entre les différentes régions ;
•
repenser la hiérarchie des priorités dans l’allocation des ressources publiques
mettant l’accent sur la prévention primaire.
En résumé, il s’agit de réduire de manière décisive les mécanismes inégalitaires
devant la maladie.
Pour la
sécurité
sociale, il s’agira :
•
d’oeuvrer à ce que les institutions publiques et privées en charge de ce
domaine élargissent l'accès du plus grand nombre à leurs prestations ;
•
d’organiser en urgence la prise en charge de la protection sociale des
catégories de travailleurs exclues du système (en particulier artisans,
agriculteurs, pasteurs, pêcheurs, artistes musiciens, marchands ambulants,
etc.).
Nous nous engageons à promouvoir les concertations et dialogues nécessaires pour
que ces réformes reposent sur des consensus forts.
Par ailleurs,
•
Pour favoriser l’éclosion d’un nouveau type d’homme et de citoyen,
l’école et les parents doivent conjuguer leurs efforts afin de former des citoyens
bien préparés à la vie en société. À cet effet, tous les acteurs nationaux doivent
contribuer à consolider l’unité nationale et le développement en faisant de l’École
(au sens large) un
espace
d’apprentissage
et
d’éducation
à
la
conscience
citoyenne
responsable, solidaire et engagée.
En ce qui concerne la culture, nous oeuvrerons pour que :
•
les valeurs sociales et civiques imprègnent le corps social,
•
les déséquilibres entre les différentes aires géoculturelles en matière
d'infrastructures et de promotion des activités culturelles soient
surmontés,
•
la création d’industries culturelles soit intensifiée,
•
les droits à la propriété intellectuelle et artistique soient effectivement
assurés.
11
Dans le domaine du dialogue
social
et
de
la
culture
du
consensus,
nous
nous
efforcerons
:
•
de favoriser le dialogue social et le consensus entre les acteurs sociaux
comme mode de prévention et de règlement des conflits et
d’élaboration des politiques de développement.
•
d’oeuvrer à l’avènement de la paix et de la concorde en Casamance. À
cet effet, il s’agira de mobiliser toutes les régions afin d’en faire une
priorité nationale et de promouvoir une large concertation permettant
de définir une approche inclusive culturelle, politique et
socioéconomique.
En ce qui concerne les sports, il s’agit de :
•
promouvoir le sport pour la santé ;
•
renforcer le développement du sport à l’école comme élément de
base de la politique sportive ;
•
favoriser le développement d’infrastructures dans toutes les régions ;
•
réguler les relations entre l’État et les fédérations des différentes
disciplines
Une
bonne
gouvernance
exige
des
hommes
et
des
femmes
de
qualité,
imbus
de
valeurs
morales,
ayant
le
sens
de
l’État,
de
la
justice
et
de
l’équité.
Elle
exige
des
citoyens
une
prise
de
conscience
qu’ils
ont
certes
des
droits
mais
également
des
devoirs
envers
leur
pays.
Nous nous engageons à :
. nous mobiliser pour soutenir et accompagner :
-
la société civile citoyenne afin qu’elle :
•
assume davantage son rôle par une contribution de qualité à l'élaboration, au
suivi et à l'évaluation des politiques publiques;
•
veille sur les acquis démocratiques et constitue un bouclier contre toute
modification arbitraire des règles et toute instrumentalisation des pouvoirs
exécutif, législatif ou judiciaire
Nous invitons les organisations qui la composent à veiller au respect scrupuleux de la
bonne gouvernance associative, en particulier à l’application de leurs textes et
règlements internes et à l’éducation citoyenne de leurs membres.
· promouvoir la création d’un système citoyen de veille et d’alerte en
matière d’éthique et de valeurs.
Nous invitons les institutions religieuses et leurs leaders à jouer un rôle positif dans le
développement, la solidarité et la cohésion sociale, à oeuvrer à la bonne coexistence
entre toutes les religions et confessions.
12
VIII.
UNE
DIASPORA
ORGANISEE
ET
PARTIE
INTEGRANTE
DE
LA
NATION
Nous nous efforcerons de faire aboutir les innovations suivantes :
-La réorganisation et le renforcement de la représentation des Sénégalais de
l’extérieur à l’Assemblée nationale.
-La création d’une Assemblée Consultative des Sénégalais de l’extérieur en vue
d’assurer la défense des intérêts des émigrés et de participer à la renégociation
des conventions relatives à la protection sociale des ayants droit et les
conditions de versement des pensions de retraite.
-La création des Maisons des Sénégalais de l’extérieur, espace de rencontre et
de regroupement de la communauté sénégalaise.
-Faciliter la réinsertion des émigrés désireux de revenir au pays ainsi que leur
participation active au développement.
-Le recours constant aux compétences et à l’expérience de ses membres pour
participer activement au développement et à la mise en oeuvre des politiques
publiques et de toutes stratégies et actions relatives du développement
économique (expertises, transferts de fonds….).
IX.POLITIQUEEXTERIEUREETINTEGRATIONAFRICAINE
•
Pour une politique étrangère souveraine donnant la priorité à l’harmonisation de nos
relations avec les pays voisins et à l’intégration sous-régionale et continentale
•
Pour une intégration africaine bâtie sur le renforcement des liens et des échanges
entre peuples et pays africains
Prenant conscience de la nécessité de renforcer la stabilité régionale et internationale
qui doit guider notre politique extérieure, tout particulièrement dans notre voisinage
immédiat, nous nous engageons :
•
à promouvoir des alliances dynamiques avec nos voisins frontaliers,
fondées sur les intérêts des populations et l’exigence de paix pour un
développement durable ;
•
à contribuer à la recherche d’une concertation permanente avec les
pays africains pour renforcer la solidarité, la complémentarité et l’unité face
aux autres blocs constitués ou émergents ;
•
à oeuvrer à la démocratisation des organisations internationales afin
qu’elles jouent leur rôle dans la promotion de la justice, la paix et la sécurité
au niveau international.
En ce qui concerne la monnaie :
Nous nous engageons à oeuvrer à la promotion de politiques monétaires
13
conformes aux exigences de notre développement économique et social.
Par ailleurs, nous nous engageons, en favorisant des politiques nationales
monétaires et budgétaires vertueuses et convergentes, à oeuvrer
à
l’accélération
du
processus
de
création
d’une
monnaie
sous-régionale
unique,
stable
et
crédible,
dans
le
cadre
de
la
CEDEAO.
En ce qui concerne les infrastructures :
Nous nous engageons à promouvoir l’accélération de la réalisation de réseaux
de communication entre les différentes régions du pays (transports, énergie,
télécommunications, etc.) et à assurer l’entretien constant de l’existant.
X.
SUIVI
DES
ENGAGEMENTS
L’initiative, le processus et les conclusions des Assises nationales sont désormais le
patrimoine du peuple sénégalais.
Un comité de suivi sera mis en place pour permettre à chacune des parties prenantes,
aux citoyens et citoyennes de manière générale, de suivre et d’apprécier le respect de la
Charte par les personnes, organisations ou institutions qui se seront engagés dans ce
sens.
Chaque partie prenante, à quelque niveau de responsabilité où elle se trouve
impliquée, devra faire montre d’attitudes et de comportements compatibles avec les
principes, valeurs, règles et mesures contenus dans la présente charte.
Le comité de suivi veillera au respect scrupuleux des principes et règles définis dans la
Charte et fera une évaluation périodique de leur mise en oeuvre.
Adopté par l’Assemblée Générale des Parties Prenantes à Dakar le 16 mai 2009
Le Président des Assisses Nationales
Amadou Mahtar MBOW
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Jaljali
En Mars, 2012 (00:04 AM)Svp Ne Votez Pas Macky
En Mars, 2012 (00:30 AM)Meel
En Mars, 2012 (00:35 AM)Guess
En Mars, 2012 (02:22 AM)Wolofal
En Mars, 2012 (02:41 AM)Oui je dis soi-disant humain parce que ce qui est écrit n'est pas digne d'un animal sauvage, a plus forte raison d'une personne.
A celui qui l'a écrit, allez y voir un psychologue, tu en a vraiment besoin; tu dois doit souffrir d'un traumatisme aiguë durant ton enfance; Adolphe Hitler était moins malade que toi. Je pleins ta famille, ta communauté et ceux qui sont obligé de vous supporter ne serait-ce une minute par jour.
tu te réclame poulaar...alors si c'est sa le poulaar, être poulaar serait une malédiction.
Ndeye Fatou
En Mars, 2012 (03:02 AM)Alors je vous en prie mes chers frères et soeurs, arretons ce jeu qui fait l'affaire de quelques individus. Ns sommes sénégalais et musulmans pour la plupart et sachons que nous serons jugés pour tous nos actes, bon ou mauvais. Quoi qu'il en soit le senegal nous appartient tous!!! Alors pourquoi nous entre déchirer. J'en appelle au responsable de ce site de craindre son seigneur et de supprimer cet article. Tous les musulmans sont frères.
Quand je pense que c'est dans un tel environnement que mon enfant va naitre .
Abdoulaye Seck
En Mars, 2012 (08:23 AM)SANTE , EDUCATION ,TRAVAILS , ENVIRONEMENT "IL FAUT PLANTER DES ARBRES SENEGALE EST SEC" ETC
ON SE SOUCIE QUI EST TALIBE DE QUI OU QUI EST QUOI
SanxalÉgne
En Mars, 2012 (14:44 PM)@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
ON VOUS A DÉMASQUÉ ! NOUS VOTONS QUOIQU´IL ARRIVE POUR MACKY
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
QU´IL SOIT FRANC-MACON OU MACON- FRANC @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
NOUS VOTERONS POUR MACKY SALL ET IL SERA ÉLU. DONC PEINE PERDUE POUR ESSAYER DE NOUS INTOXIQUER.
VOUS ESSAYER DE REPRODUIRE LA TACTIQUE DES SOCIALISTES EN 1999-2000 !!!!!!!!!
Absa
En Mars, 2012 (15:20 PM)Maximes
En Mars, 2012 (18:24 PM)Participer à la Discussion