En prélude à la célébration de leur rencontre du 26 août 1958 avec le Général De Gaulle, L’Association nationale des « Porteurs de pancartes » du Sénégal a tenu un dîner-débat. Elle a souhaité la réécriture de l’histoire du Sénégal pour établir la « vérité des moments cruciaux ».
Le président de l’Association nationale des « Porteurs de pancartes » du Sénégal, Me Mbaye-Jacques Diop, a plaidé, mardi à Dakar, la réécriture de l’histoire du Sénégal pour établir « la vérité des moments cruciaux » de l’histoire de notre pays afin de permettre aux nouvelles générations de s’inspirer de « la démarche patriotique et républicaine de leurs illustres aînés ». « Une multitude de séquences temporelles constitue un trésor inestimable d’événements qui, agrégés, aboutiront à la trame d’une histoire riche, faite d’une longue marche qu’en l’état actuel des choses, aucun manuel n’a encore restitué, dans ses drames, ses tragédies et ses faits de gloire », a expliqué l’ancien « Porteur de pancartes », réclamant l’indépendance immédiate du Sénégal, jadis colonie française.
Me Diop s’exprimait au cours d’un dîner-débat sur le thème : « L’enseignement d’hier à aujourd’hui, rôle et place de l’enseignement dans la société-Interrogation sur la facture numérique ». Selon lui, si l’indépendance du Sénégal n’a pas été obtenue conformément aux recommandations du Congrès de Cotonou, c’est parce que des chefferies traditionnelles (chefs de canton et chefs de province) et des chefs religieux ont abdiqué après avoir été chambrés par la France. « S’il existe, a-t-il lancé, des fils d’anciens chefs de canton où autres chefs traditionnels et coutumiers dans la salle, je suis désolé, mais qu’ils sachent que c’est une vérité qui doit être connue ».
Au cours des échanges, les panélistes ont fait savoir que la crise d’autorité, le laxisme, l’absence de conscience morale et professionnelle, les grèves sont, entre autre, les maux qui minent l’école sénégalaise.
A ce propos, le député libéral Doudou Wade a révélé que « l’enseignant d’hier était un réceptacle de valeurs et l’école un constructeur de modèles ». Or, se désole-t-il, c’est tout le contraire aujourd’hui, puisqu’il y a trop « d’opportunistes, de chercheurs de sinécures ».
Pour sa part, le ministre de l’Education, Kalidou Diallo, a invité les acteurs de l’école à s’approprier le nouveau curriculum pour améliorer la qualité de l’enseignement dans notre pays.
0 Commentaires
Participer à la Discussion