La guerre fraticide a repris au Pds. Hier, des projectiles ont mis fin au meeting politique organisé par les partisans de Oulimata Dioum. Des militants libéraux exigent le départ de l'ancienne socialiste, des rangs du Pds à Touba. Il y a quelques mois, Aminata Tall, en meeting à Darou Marnane, avait subi les frais d'une pareille manœuvre politique…
Son meeting tourne mal… Les orateurs muets d'un coup, la sonorisation aphone, seul le langage des pierres a droit de cité dans méli-mélo politique! Hier, des militants "bleus" de la section de Darou Khoudoss ont fait irruption au meeting de la néo-libérale, et mettent fin à sa randonnée. ‘Zut ! huup !' Des sifflements assourdissants ; des signes de contestation n'ont pas suffi pour sommer à nouveau l'anciennne socialiste de plier bagages dans les meilleurs délais. Le meeting organisé en plein cœur de la capitale du mouridisme par un mouvement de femmes, a été dispersé par des jets de pierres. Oulimata Dioum, présidant cette manifestation, a été empéchée de tourner en rond par ses « freres ennemis » qui auraient mobilisé « des nervis », selon ses partisans, pour « gâter la fête ». Des partisans du député serigne Fallou Mbacké sont indexés. Mais par la voix de Mor Lô, responsable des jeunes de la section Darou Khoudoss, ses hommes ne sont nullement impliqués dans cette affaire. Chassée par des pierres, Oulimata a été sauvée de justesse par ses camarades et compagnons de galère. Oulimata Diom reste indésirable dans les rangs "bleus" à Touba, après l'installation forcée de son état-major dans cette zone. Dénommée « pique-assiette », par ses détracteurs, l'intruse de la fédération de Touba par des partenaires confirme qu'elle continue à déposer ses baluchons dans la ville sainte. Face à cette recrudescence de la violence politique, la société civile a réagi, condamnant avec fermeté ces agissements anti-républicains. « Nous venons d'assister, il y a quelques semaines, à des scènes de violence à Bambey, Touba et Fatick. Et c'est regrettable de la part des acteurs politiques, maintenant il faut que les leaders éduquent leurs mitants… », soutient le professeur Babacar Guèye. En visite au Baol, le patron du collectif des ONG de la société civile pense qu'il y a « une ligne à ne pas dépasser ». Il y a quelques mois, Aminata Tall, en meeting à Darou Marnane, avait subi les frais d'une pareille manœuvre politique.
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