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Politique

PRESENCE DE 30 A 35% DE FEMMES SUR LES LISTES ELECTORALES - Elles forcent les partis

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PRESENCE DE 30 A 35% DE FEMMES SUR LES LISTES ELECTORALES - Elles forcent les partis

Les femmes sonnent la "révolte". Elles préparent un « plan », avec la "complicité" ( ?) du Chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, pour imposer le quota de 30 à 35 % sur les listes électorales des partis politiques. Leur bataille est de faire en sorte que les listes des formations qui ne respecteraient pas ce quota soient déclarées « irrecevables » par le ministère de l’Intérieur. Seulement, les femmes ne veulent, alors pas du tout, occuper des places de « figurant». Ce qui veut dire que leur positionnement sur ces listes sera négocié à un centimètre près, pour ne pas dire, à un « homme près ».

Elles l’ont réaffirmé hier, mercredi 19 juillet, au Méridien Président Président, à l’occasion de l’atelier de l’Association des maires du Sénégal (Ams) sur le renforcement de la participation des femmes élues à la vie politique.

Les femmes appartenant, aussi bien à la société civile qu’à la classe politique, engagent la bataille de la représentativité. Elles veulent une présence accrue sur les listes électorales et pas à des positions de figuration. C’est le ministre de la Femme, de la famille et du développement social, Aïda Mbodj qui a fait la révélation hier, mercredi 19 juillet, à l’ouverture de l’atelier de renforcement de la participation des femmes élues à la vie politique, organisé par l’Association des maires du Sénégal (Ams). « Nous avons, au niveau du gouvernement avec la société civile, l’association des femmes juristes et les femmes acteurs politiques, essayé de se rapprocher du président de la République pour obtenir au moins un taux de représentativité de 30 à 35 % sur les listes électorales », a déclaré le ministre Aïda Mbodj. Mais, a-t-elle ajouté, « nous devons nous battre parce que ce n’est pas une cause gagnée d’avance. Pour cela, il faudra essentiellement être solidaire ». Le ministre de la Femme, de la famille et du développement social a indiqué à ses paires qu’il ne « faudrait pas que les hommes qui nous en veulent, nous utilisent pour attaquer les autres femmes. Nous travaillons là-dessus et nous voulons faire en sorte que toute liste qui ne comporterait pas 30 à 35 % de présence féminine ne soit pas acceptée ». Aïda Mbodj s’est beaucoup inspirée de la vice-présidente de l’Union des associations d’élus locaux (Uael) et maire de Diourbel, Aminata Tall qui a, auparavant, fait un plaidoyer dans ce sens. Elle a préconisé un plan d’actions pour s’approcher des différents leaders et les sensibiliser pour qu’ils prennent beaucoup en compte l’aspect genre. Cette préoccupation est partagée par la présidente de l’Union des femmes élues locales, le maire de Rufisque Ouest, Ngoné Ndoye. Mais, elle a estimé qu’il ne faut pas que l’on mette les femmes sur les listes électorales, à des positions de figuration. Ngoné Ndoye a demandé que les femmes soient beaucoup plus prises en compte au plan politique.
Alors que la bataille est déjà engagée au sommet, les femmes élues sont de leur côté, à travers cet atelier, en train d’élaborer une stratégie qui leur permettra d’accéder au même titre que les hommes aux plus hautes instances de décision.

Les raisons d’une faible représentativité

Le président de l’Association des maires du Sénégal (Ams) et ministre du Tourisme, Ousmane Masseck Ndiaye a tenté de trouver une explication à la faible représentation des femmes dans les sphères de décision. « Le mode de dévolution du pouvoir qui passe par les partis politiques, les coalitions de partis ne favorise pas l'investiture des femmes. L'analphabétisme, le financement limité, ainsi qu'une relève qui n'est pas préparée pour les femmes leaders, sont autant d'obstacles qui se dressent également devant l'accès aux instances de prise de décision » a-t-il signalé. A cela s'ajoute, selon lui, « un intérêt plus marqué, (chez les femmes), pour les activités à retombées économiques immédiates, ainsi que d'autres facteurs socio-culturels ». Il a, en outre, regretté le fait que « les textes de la décentralisation ne prennent pas en compte l'aspect genre ». De l’avis de Ousmane Masseck Ndiaye, « cette faible représentation dans les instances de décision est encore plus perceptible, concernant les femmes présidentes de conseil local, le ratio par rapport au nombre d'élus chute de 11 pour cent à 1,58 pour cent ». Le Président de l’Ams a avancé que « le poids démographique et économique des femmes dans notre pays ne se traduit pas dans leur niveau de représentation au sein des instances de prise de décisions. Le nombre de femmes élues est faible et en régression aux dernières élections locales ».



1 Commentaires

  1. Auteur

    Allons Y Molo

    En Octobre, 2010 (18:36 PM)
    --
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