XIBAR.NET (Dakar, 4 Juillet 2009) - Voilà des lustres que son « père », Me Abdoulaye Wade, l’avait reçu au palais de la République et « pardonné ».Mais, depuis, le retour de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck au Parti démocratique sénégalais, dont il fut le numéro 2 tarde à se concrétiser. Pire, il pourrait ne plus être ; du fait de quatre grands barrages.
Le « président » de « Rewmi », Idrissa Seck, est revenu de son « exil » français, avec famille, bagages et projets. Mais, il ne doit pas s’empresser de défaire ses valises ; à moins de ne s’installer que dans sa ville natale, Thiès, dont il est le maire. Car, s’il est revenu pour retrouver le Pds, duquel il était renvoyé, il pourrait bien déchanter ; parce que, d’abord, l’ancien ministre Farba Senghor, qui ne craint plus la Haute cour de justice, a rugi. Et, il est le chargé de la propagande du Pds. « Idy ne dirigera jamais le Pds », a-t-il défié. Une résolution que M. Seck doit prendre au sérieux ; ne serait-ce qu’au regard d’un passé récent durant lequel, même les murs de sa maison, sise au Point E, furent badigeonnés avec des bouses de vache. Il y a aussi que, c’est une lapalissade, Farba n’agit jamais sans être en mission commandée. Comme dit l’adage, tout ce que le petit maure dit, il l’a entendu sous la tente. Farba est l’oreille et la bouche de Mme Viviane Wade, la Première Dame du pays ; qui risque de n’être pas de sitôt en ordre de sainteté avec Idrissa Seck, qui avait fait des « révélations » la concernant dans son « Cd ».. Farba est également le « bras armé de Me Wade ». C’est un robot qui n’agit que quand son « maître » appuie sur le bouton d’allumage. Autrement, Me Wade n’est pas si étranger, de sources généralement bien informées, de la sortie, en série, de Farba Senghor.
L’ancien Premier ministre Idrissa Seck risque, encore, de ne pas diriger le grand parti que dessine Me Wade, encore moins de devenir le vice-président du Sénégal, du fait de Karim Wade ; le fils du président de la République. Wade fils, président de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique, est devenu, de fait, le plus géant des ministres d’Etat. Il ne s’avoue pas encore disqualifié dans la conquête de la magistrature suprême. On l’a requinqué : il a perdu une bataille, mais pas la guerre. Il s’y ajoute qu’il n’a pas, aussi, oublié le Cd qui clouait au pilori « l’ancien spermatozoïde et futur cadavre ». Qui peut oublier et pardonner des injures contre son père ?
Idrissa Seck est, encore, encerclé par un autre redoutable adversaire, qui non plus n’oublie pas : le tout nouveau Premier ministre Me Souleymane Ndéné Ndiaye, qui disait être trop grand pour cirer les chaussures de M. Seck. En son temps, il n’était même pas ministre. Il est à parier que ce n’est pas aujourd’hui qu’il va se dédire. Ousmane Ngom, que Idrissa Seck avait remplacé dans le cœur de Me Wade, est également revenu aux affaires. Il en a fait voir de toutes les couleurs à l’ancien Premier ministre, quand il dirigeait le ministère de l’Intérieur. Lui égalent n’est pas du genre à oublier ; tout comme Ousmane Masseck Ndiaye, promu président du Conseil économique et social. Et, nous sommes bien loin de la « quadriture » du cercle.
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