C’est finalement en Chambre du conseil que l’audience des référés statuant sur la restitution du véhicule de la société Net-africa de Idrissa Seck a eu lieu. Ce qui n’était pas du goût des conseils de l’ex-Premier ministre qui voulaient une audience publique. Néanmoins, les avocats de Idy ont plaidé avant de demander un million de francs Cfa par jour comme astreinte. Au moment où l’agent judiciaire de l’Etat parle d’incompétence du juge civil. L’affaire sera vidée le 13 novembre prochain.
Les conseils de la société Net-africa appartenant à Idrissa Seck, maire de la ville de Thiès ont plaidé, hier, en Chambre du conseil pour la restitution du véhicule de la société de l’ex-Premier ministre. Une voiture immobilisée dans les locaux du commissariat de la police de Point E par les éléments de Me Ousmane Ngom, ministre de l’Intérieur pour « contrôle de pièces », a soutenu le commissaire Bécaye Diarra. Des documents que manque ladite voiture soutiennent les hommes du ministre de l’Intérieur,. Des « arguments non fondés », selon les avocats de la boîte appartenant au maire de Thiès. Par conséquent, ils ont saisi le juge civil pour qu’il ordonne la restitution de la voiture. Car, font-ils savoir : « la société Net-africa est légale. Il s’y ajoute que le véhicule a toutes les pièces ». Et lors du procès qui a eu lieu, hier, ils ont réitéré leurs propos en demandant au juge civil un million de francs Cfa par jour comme astreinte à compter du jour où le tribunal rendra sa décision. C’est-à-dire le 13 novembre prochain. L’agent judiciaire de l’Etat a dit que le « juge civil est incompétent ». Car, poursuit-il, « c’est une enquête pénale qui a été ouverte sur ce dossier ». Et des sources proches du dossier renseignent que le tribunal risque de se déclarer incompétent. Rappelons que le ministère de l’Intérieur a entamé depuis bientôt trois semaines une opération de contrôle des biens de l’ex-Premier ministre dont ses sociétés considérées comme « fictives ». D’ailleurs, dans le tableau de bord des éléments de Me Ousmane Ngom, on parle de « sociétés-écran ». Selon les flics qui pilotent cette enquête, le motif est de retrouver des traces de transferts d’argent sur des « comptes off shore à partir de prestations fictives aussi de ses sociétés qui naissent et disparaissent ».
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Allons Y Molo
En Octobre, 2010 (18:37 PM)Participer à la Discussion