S’il se dit disposé à retrouver la famille libérale comme le président Abdoulaye Wade en a émis le vœu mercredi dernier à Thiès, Jean Paul Dias n’en applique pas moins le principe de précaution. Interrogé par la radio dakaroise RFM, le leader du BCG se dit prêt à embarquer « si les voies idoines sont respectées ». Il s’agit notamment du procédé utilisé par le président de la République. « Le président de la République a mes coordonnées, il sait où me joindre. Il n’a pas besoin de le faire dans un meeting », fulmine Dias.
S’il se montre ainsi disposé, le bcgiste n’en rappelle pas moins les appels du passé. « Les sénégalais peuvent en témoigner, il nous appelé trois fois, nous avons répondu et pourtant, il ne s’est rien passé. Alors cette fois-ci, il faut que les choses soient claires. Il a travaillé avec tout le monde. Avec des communistes, des opportunistes. Il ne nous a jamais invité à quoi que ce soit. Maintenant comme dit l’adage, mieux vaut tard que jamais, tient-il à rappeler. Si le président m’appelle, je viendrai, mais je ne veux pas que nos rencontres finissent comme les dernières fois ». Jean Paul Dias et Abdoulaye Wade. Soulignons que le leader du Bloc des Centristes Gaindé avait été arrêté au mois d'avril 2006 puis en aout 2006, pour injures au président de la République pour une première fois. Des doutes avaient été émis sur la validité de sa nationalité sénégalaise.
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