Elle l’avait promise et elle est passé à l’exécution dans la nuit du samedi au dimanche dernier. La coalition rebelle, puisse que c’est bien d’elle qu’il s’agit, qui avait lancé l’assaut contre le chef de la branche armée de « Atika » Salif Sadio et qui avait promis également de le capturer mort ou vif, a fini par tuer le chef rebelle longtemps en cavale. De sources sures et concordantes, Salif Sadio est décédé à la suite de ses blessures graves lors de la bataille sanglante qui l’a opposé à la coalition rebelle dans le village de Koundioudié.
« Gravement atteint Salif Sadio a été traîné avec ses blessures par ses hommes jusque dans l’hôpital de Bouyame (une structure sanitaire qui se trouve sur la route de Kanilaye le village natal du président Gambien Yaya Jammeh).C’est dans cet hôpital marqué par la forte présence de la coopération allemande qu’il a rendu l’âme » nous a confié notre source. Son état-major affaibli et très affecté par la mort de ce dernier, rapporte toujours notre source, s’est retiré depuis ce dimanche en territoire gambien avant de transférer toute leur base dans le village de Souol (village se trouvant le long de la frontière gambienne). Un état-major qui, 48 heures après la mort de son chef, a nommé depuis hier à sa tête le rebelle Aliou Kandé. « Le tout nouveau chef de la branche de « Atika » Aliou Kandé, explique notre source, sera épaulé par les nommés Bocar Djiba et Abba Sambou ».
Mais, tiendra à préciser notre source, « avant sa mort Salif Sadio a fini par mettre la main sur ses fidèles lieutenants que sont Vieux Faye et Zaccaria Goudiaby qui avaient organisé la dissidence dans ses rangs. Ils ont été tous l assassinés par Salif Sadio et ses proches » Cette nouvelle qui est tombée dans l’oreille des observateurs avertis de la crise casamançaise et des populations, et qui occupe la une de l’actualité dans la capitale sud du pays depuis hier, est diversement commentée. Si pour certains, la mort de Salif Sadio est un pas de plus pour la paix en Casamance, pour d’autres, forces est de reconnaître que le maquis, pourrait dans les prochains jours connaître un embrasement total. Et les paisibles populations risquent d’être encore les principales victimes.
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