Alioune Tine a en effet exprimé ses regrets de ne pas voir les élections législatives reportées en prenant prétexte le rejet par le Conseil constitutionnel de la loi sur la parité. « Je pensais que la décision du Conseil constitutionnel était l’occasion pour reporter les élections législatives », explique-t-il. Selon toujours Alioune Tine, il n’ y a pas d’autre moyen de sauver la démocratie sénégalaise qu’en faisant participer tous les partis ». Sans cela, le Sénégal risque le chaos, selon le patron de la Raddho. Et de prévenir « en plus de ces questions électorales, nous allons vers une guerre de succession qui n’est pas encore résolue ». Alioune Tine confie en effet à Nettali que les risques sont très gros de voir la situation politique devenir incontrôlable. "Nous sommes devant une situation fort complexe. Et nous risquons d’avoir un quinquennat très mouvementé marqué par l’instabilité de la succession et la crise née de la rupture du dialogue. Les deux choses combinées constituent un cocktail explosif pour le Sénégal".
C’est la raison pour laquelle, déclare-t-il, « il faut recrédibiliser les institutions en restaurant la confiance entre les différents acteurs du jeu politique ». Et le commencement, ce devrait être à en croire Alioune Tine, "de discuter. Il est clair qu’il a des choses à corriger...", estime Tine qui ajoute cependant que lorsqu’il y a des débuts de solution, il faut que les acteurs évitent de jeter de l’huile sur le feu. "Il faut des efforts de part et d’autre. Après les propos de Pierre Goudiaby Atépa, il y a eu des mots très durs contre le Président Wade. Ce qu’il faut, c’est un cessez-le-feu", déclare-t-il.
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