Face à l’ampleur des inondations dans la banlieue et leurs corollaires, le courroux des populations, le Premier ministre monte au créneau. Pour affirmer que le gouvernement est mobilisé dans le but de leur venir en aide de façon efficace. Souleyemane Ndéné Ndiaye, qui donne les raisons du non-déplacement, souligne également que, depuis la Suisse où il se trouve en vacances, le président de la République suit la situation à la minute près.
M. le Premier ministre, les populations de la banlieue sont très mécontentes, car elles n’ont pas vu les autorités faire le déplacement vers elles après les inondations.
Personnellement, je ne me suis pas rendu dans la banlieue, car je n’ai pas voulu faire le déplacement sans des mesures concrètes. Vous savez que je ne suis pas quelqu’un qui fait des promesses gratuites. Donc, je préfère attendre, mieux évaluer la situation, choisir le moment pour aller rencontrer ces populations. Mais, je précise que les différents services de l’Etat sont déjà mobilisés pour leur venir en aide.
Mais, vu l’urgence de la situation, qu’est-ce qui est prévu dans l’immédiat, pour éviter la catastrophe ?
Comme je vous l’ai dit, nous sommes en train d’évaluer toutes les données. Car la situation est très sérieuse. Nous ne devons pas la prendre à la légère. Il nous faut des mesures radicales pour secourir les populations de la banlieue, mais aussi celles de l’intérieur du pays. Par ailleurs, je voudrais dire aux populations que ce que nous sommes en train de vivre tous n’est pas la résultante d’une carence totale de l’Etat. Ce qui veut dire que les anciennes mairies libérales ne sont pas responsables de la situation. Les nouvelles autorités municipales sont également dépassées.
Est-ce que le président de la République est au courant de la situation qui prévaut actuellement dans la banlieue ?Effectivement. Il m’appelle toutes les heures, pour s’enquérir de la situation. Le plan de secours est géré depuis les mairies et sous-préfets jusqu’au président de la République. C’est l’ensemble du gouvernement qui est mobilisé. Et dès demain (Ndlr : aujourd’hui), le ministre de l’Intérieur se rendra sur place, pour rencontrer les autorités administratives de Pikine et de Guédiawaye. Ce qui montre que ce n’est pas de façon spontanée que nous réagissons face à ce problème.
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