Le directoire de campagne du Jëf-Jël a, hier, tenu un point de presse à la maison dudit parti sise à l'avenue Bourguiba à Dakar, à l'issue duquel le candidat à l'élection présidentielle du Jëf-Jël M. Talla Sylla se prononçant sur ce qu'il a appelé un "chapelet de violations de la loi fondamentale" perpétrées par le régime en place, a fustigé « l'attitude passive » de l'opposition.
Dans un contexte politique actuel marqué par des stratégies de campagne électorale à mettre en place, le Jëf-Jël de Talla Sylla a saisi cette opportunité pour rendre officiel le nom de sa directrice de campagne du nom de Rahmatouka Sow Dièye. Pour le leader du Jëf-Jël, l'heure est à l'interrogation, à quelques semaines des élections sur l'organisation du pouvoir d'Etat dans notre pays. À en croire M. Sylla, "toute la vie politique nationale s'ordonne autour de la personne du président de la République". Suffisant pour que le système mis en place soit coupable d'"abus graves" que toute la classe politique de l'opposition est train de dénoncer . Dans tout ce jeu politique, le jeune politicien soupçonne la complicité de l'opposition. Étayant ses propos, il soutient que "les souffrances du peuple ne trouvent pas voix aux chapitre d'hommes politiques qui semblent bien plus préoccupés par leurs ambitions personnelles que par les problèmes que vivent les Sénégalais au quotidien".
Il reste convaincu qu’"une opposition complaisante lorsque l'intérêt du peuple est menacé et ses droits bafoués et qui introduit des recours en annulation lorsque les intérêts du parti sont menacés" n’en serait pas une. C'est dire que le candidat à l'élection présidentielle n'a pas été tendre avec ses camarades de l'opposition. Selon lui, l'opposition traditionnelle ne fait que jouer un rôle de faire-valoir au regard du recours introduit auprès du conseil d'Etat. C'est ce qui fait croire à M. Sylla qu'"il n'y a pas une opposition au Sénégal". À ce titre, le candidat du Jëf-Jël est d'avis qu'il faut de nouvelles institutions sur de nouvelles bases. D'ailleurs, l'adversaire du Président Wade compte soumettre une charte fondamentale présentée aux journalistes lors de la conférence de presse où le président élu ne sera pas la clé de voûte du système institutionnel.
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