Dakar, 13 déc (APS) - Le chef de l'Etat, maître Abdoulaye Wade, a réaffirmé qu'il n'avait pas d'adversaire capable de s'opposer à lui lors de la présidentielle du 25 février prochain, soulignant que sa seule crainte réside dans le fait de ne pas disposer d'''une forte opposition'' parlementaire, à l'issue des législatives.
''Je n'ai pas d'adversaire. (...) Vous me parlez de mon adversaire ! Mais le problème, c'est que je ne vois pas d'adversaire.'', a-t-il notamment déclaré dans un entretien exclusif avec le journal en ligne ''Continent premier''.
Le chef de l'Etat qui s‘exprimait depuis Grenoble où il a fini mardi un séjour de 72 heures, a ajouté que le seul parti qui aurait pu être son adversaire demeure le Parti socialiste, mais le PS, a-t-il ajouté, ''a éclaté la semaine dernière avec trois candidats'' pour la présidentielle.
''Vous vous rendez -compte !'' s'est-il exclamé avant de souligner : ''moi, je suis le seul candidat de mon parti, le PDS. Ce qui est déjà très important. Et je suis soutenu par 45 partis politiques''.
Puis, prenant à témoin le vice-président de l'assemblée nationale qui assistait à l'interview aux côtés de plusieurs personnalités, il a affirmé : ''M. Iba Der Thiam, qui est un éminent professeur d'histoire et historien très connu est à la tête de cette coalition''
A une question sur la tenue des consultations de février prochain, il a donné l'assurance qu'elles ''se passeront de manière très démocratique'' et que la seule crainte qu'il nourrir à ce sujet est celle éprouvée par tout démocrate : ''c'est de ne pas avoir une forte opposition qui permette de faire vivre l'Assemblée nationale''.
''S'il n'y pas d'opposition, on tombe peut-être pas dans le système de parti unique parce qu'il y aura beaucoup de partis, mais on risque de tomber dans le système d'un parti dominant qui n'est pas très loin du parti unique'', a-t-il relevé non sans souligner qu'il ne ''souhaite pas'' un tel scénario.
Aussi démocrate qu'il soit, il a fait remarquer; ''je ne peux demander à mes partisans d'aller donner un coup de main à mes adversaires en votant pour eux, car il y a quand même un risque''
CTN
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