Poursuivis pour viol et pédophilie sur une mineure âgée de moins de 13 ans, Sadia Baldé, étudiant en deuxième année en Sociologie à l’Université de Ziguinchor, et Lamine Mané, employé au restaurant dudit Centre universitaire, pourraient séjourner pendant 10 années en prison.
Les faits remontent au 8 août dernier. La petite J. D, 10 ans, était au restaurant de l’université pour prendre son «ravitaillement». Elle tombe, ce jour-là, sur Lamine Mané qui lui faisait souvent les yeux doux. Bloquée par une pluie qui s’abattait sur la ville, J. D. devra attendre un bon moment pour reprendre la route avec son vélo. À un moment donné, elle se rend dans les toilettes des pavillons des étudiants. «C’est là que Lamine Mané m’a trouvée. Il a fermé la porte et m’a forcée à coucher avec lui», a expliqué la gamine. Elle n’était pas au bout de ses surprises. «Sadio Baldé va se pointer pour m’obliger à entretenir des relations sexuelles avec lui. Il menaçait de dire à tout le monde ce qui s’est passé avec Lamine si je refusais d’obtempérer», renchérit-elle. À la barre, Lamine a tout nié. Alors qu’à l’enquête préliminaire, il avait avoué, disant être possédé par Satan au moment des faits.
L’étudiant Sadia Baldé a, lui aussi, nié les fait qui lui sont reprochés, expliquant qu’il vérifiait si Lamine avait pénétré la fille. Le certificat médical établi par le gynécologue traitant a permis de révéler que J. D. a été atteinte d’une inflammation vulvaire, d’une déchirure de l’hymen. Suffisant pour le procureur de la République qui trouve les faits reprochés aux prévenus établis. Ainsi, il a requis une peine de 10 ans pour chaque prévenu pour le viol et une peine de 5 ans pour Lamine et Sadia pour pédophilie. Le parquetier a demandé la confusion des peines. Le tribunal a mis en délibéré l’affaire jusqu’au 14 septembre prochain
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