La descente spirituelle de Mohamed Seyni Guèye, le bâtisseur de la mosquée de la divinité, a été célébrée, hier, à Ouakam. Une cérémonie à l'issue de laquelle le fils aîné du guide religieux a prôné la tenue des assises islamiques. Mohamed Nabi Guèye, qui s'est également prononcé sur la stabilité du village, a rappelé aux deux Jaraaf qui sont actuellement à couteaux tirés du fait du Monument de la Renaissance africaine, que «Ouakam ne peut pas être divisé en deux».
La communauté musulmane Nabi-Allah a commémoré hier la 15e édition de la descente spirituelle de Mohamed Seyni Guèye, bâtisseur de la mosquée de la divinité. Une cérémonie organisée sous l'égide de son fils aîné et Khalife, Mohamed Nabi Guèye, et en présence de plusieurs chefs religieux. Ce dernier, qui a rappelé la mission de son défunt père, «khalife de Dieu sur terre», s'est également prononcé sur la situation conflictuelle qui prévaut à Ouakam, à quelques jours de l'inauguration du Monument de la Renaissance africaine. Mohamed Nabi Guèye, qui a salué la présence à cette cérémonie des deux Jaraaf, El Hadji Seybatou Guèye et Youssou Ndoye, n'a pas en effet manqué de les égratigner lors de son discours. Mettant la tension sociale que vit actuellement Ouakam sur le compte de Satan, le marabout leur a lancé : «Ouakam ne peut être divisé en deux».
Un rappel à l'ordre qui sonne également comme une invite à la paix et à l'apaisement des coeurs qui étaient, selon Cheikh Tidiane Guèye, responsable de la communication de la famille maraboutique, un sacerdoce pour le bâtisseur de la mosquée de la divinité.
Le Khalife Mohamed Nabi Guèye a laissé entendre que Mohamed Seyni Guèye «Sangue-bi» avait pour mission de revivifier la foi des nombreux croyants. C'est pourquoi son successeur n'a pas manqué, lors de cette cérémonie, d'appeler les musulmans à une introspection. Convaincu qu'il y a actuellement une crise spirituelle, le guide spirituel des Nabi-Allah, qui a pris l'exemple des assises nationales qui ont été tenues dernièrement dans le pays, n'a pas manqué de dire que «le pays a besoin d'assises islamiques». La seule façon, selon lui, de réétudier les concepts de l'islam tout comme les recommandations de Dieu.
Revenant sur l'appellation de «Sangue-bi» collée à Mohamed Seyni Guèye, que certains assimilent à un prophète, Cheikh Tidiane Guèye, responsable de la communication de la famille maraboutique, a précisé que «Mohamed Seyni Guèye s'est toujours considéré comme un khalife de Dieu sur terre» et cela, soutient-il, «il l'a dit et redit pendant 30 ans».
Il faut également rappelé que la 15e édition de la commémoration de la descente spirituelle de Mohamed Seyni Guèye a débuté dans la matinée d'hier par des récitals de Coran dans toutes les mosquées de Ouakam. Une occasion de prier pour la stabilité du village qui, depuis quelque temps, est au-devant de la scène médiatique du fait de l'événement de l'inauguration des statues des Mamelles.
1 Commentaires
Demba Du Senegal
En Septembre, 2013 (22:27 PM)Participer à la Discussion