Les 3émes journées de l'hôpital général de Grand-Yoff ont débuté ce jeudi au club-house à Yoff (ex-centre aéré de la Bceao) sous la présidence du ministre de la santé Abdou Fall. Axées autour du thème : « la pathologie du sujet et la corruption dans les établissements sanitaires, » les journées réservent aux professionnels de poser les problèmes auxquels ils sont confrontés, surtout au niveau de l’exercice de leur métier.
Pour les chercheurs, la corruption dans les hôpitaux est fortement légitimée par la société. « Les types de pratiques observées, montrent qu'un des ressorts de la corruption est sa légitimation par de nombreuses franges de la société, comme le prouve la sémiologie populaire » indiquent-ils. Ces derniers mettent en exergue « la tolérance de la petite corruption par le jeu du façonnement de la culture organisationnelle au sein des structures de santé. » Les blouses blanches comptent terminer ces journées ce vendredi sur ce point sensible qui est la corruption. Ils essayeront de comprendre les raisons, pur en venir aux solutions pour l’éradiquer. Ces journées scientifiques dont objectif principal est de contribuer à la formation médicale continue du personnel de santé en créant un cadre d'échange entre les différents acteurs de la santé de tous pays, œuvre selon le directeur de l’hôpital général de Grand-Yoff, Saliou Diallo, « d'améliorer les qualités de la santé. » Cette synergie dénote de la volonté d'ouverture à l'endroit du public. Interpellé sur la concurrence, Saliou Diallo rétorque qu’ « il n'y a aucune concurrence entre les hôpitaux. Nous sommes nos propres concurrents, » souligne-t-il. Son seul problème demeure l'entretien au niveau de l'hôpital. À cet effet, il révèle qu’« une somme de plus d'un milliard a été investie à l'hôpital.» . Ce qui reste, c’est conclut-il de mettre en place un personnel qualifié pour assurer le suivi et l’entretien.
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