Parmi les menaces qui pèsent aujourd’hui sur la famille, l’Abbé Joseph Maïssa Gueye a désigné la banalisation du divorce et la politisation de la question homosexuelle. C’était lors de sa communication sur le thème de la 38e Assemblée Générale de l’UCS, ouverte ce matin à Poponguine.
A l’entame de son propos, l’Abbé Joseph Maïssa a d’abord indiqué que c'est la disjonction entre la conjugalité, la parenté, la filiation et la parentalité définissant le lien familial qui constitue la source des menaces qui pèsent sur la famille. Il a soutenu que s’il est utile, pour des raisons de précision, de les distinguer, il est capital de les réunir. « Or ce qui est courant aujourd’hui, c’est la disjonction entre ces quatre notions » avec les nombreuses conséquences.
La première menace indiquée par l’Abbé Joseph Maissa est le « couplisme » qui réduit tout au couple, fermé sur lui-même, sur son amour, ses plaisirs, son bien-être. « De plus en plus, des jeunes décident de vivre en couple sans qu’il ne soit question de mariage, encore moins d’avoir des enfants. Tout est fait pour les éviter à l’aide des moyens de contraception. Il règne dans ce couple un certain romantisme qui réduit l’amour au sentiment. On en parle en termes de « passion » et la durée de vie du couple dépend de son intensité. Si elle grandit le couple survit et si elle s’affaiblit le couple meurt de sa belle mort. Cette relation ne vaut d’être maintenue que si elle apporte aux partenaires le bonheur étendu », a-t-il relevé.
La seconde menace est celle qui fonde la famille non pas sur le mariage mais la filiation. A ce sujet, il a cité Irène Théry qui soutient que : « Ce demi-siècle identifie la famille à partir de l’enfant et non plus à partir du couple. » « En effet, dans plusieurs cas, la filiation est première avant que la situation matrimoniale soit régularisée », note-t-il.
La banalisation du divorce est aussi une menace pour la famille aujourd’hui. Selon lui, cela dénote un certain mépris de l’institution matrimoniale et des responsabilités qu’elle implique. Se voulant réaliste, il affirme toutefois que : « S’il est vrai qu’il existe des situations familiales non vivables qui obligent certains au divorce, il n’en demeure pas moins que celui-ci apparait de nos jours comme la solution de facilité face aux difficultés du couple ».
Abbé Joseph Maïssa Gueye a aussi indexé l’individualisation de la relation parentale motivé, selon lui, par diverses raisons : le travail qui éloigne un membre du couple et cela dans la durée, l’immigration, les divorces ou ruptures volontaires, le décès du conjoint, sa désertion, les naissances hors union…
Enfin, le conférencier du jour a désigné la politisation de la question homosexuelle comme une menace pour la famille. Soulignant une réelle détermination chez les personnes homosexuelles à revendiquer le renouvellement des discours sur l’homosexualité, la fin des discriminations et une égalité de traitement, il prévient: « sur le champ politique et social, la question homosexuelle joue désormais un rôle subversif et critique : subversif par rapport aux représentations culturelles de sexes et de genre ; critique quant à l’ordre social et au statut de la norme en matière de sexualité. Ce qui est revendiqué, c’est l’ouverture de « mariage » aux couples homosexuels (le fameux mariage pour tous), le droit à l’adoption et à la Procréation Médicalement Assistée ».
Au bout de sa présentation sur les menaces qui pèsent sur la famille, l’Abbé Joseph Maïssa Gueye a exprimé sa conviction que les fondements de l’institution familiale ne sont pas détruits par les disjonctions soulevées. « Les déterminants sociaux demeurent toujours des critères d’appréciations, des repères face aux modifications constatées. Et il est capital de les maintenir », a-t-il déclaré.
Il a soutenu que « La famille reste le lieu des plus grandes joies ». « Elle est « entre ombres et lumières » et doit être considérée comme un bien à préserver, à entretenir et à défendre parce que les liens qui la constituent, lorsqu’ils sont clarifiés, purifiés et convertis de ce qu’ils peuvent avoir d’enfermant, sont porteurs de vie », a-t-il considéré enfin.
oficom
12 Commentaires
Atypico
En Septembre, 2014 (21:51 PM)Franc Maçon Et Illuminati
En Septembre, 2014 (22:15 PM)Taf
En Septembre, 2014 (22:31 PM)Jigjag
En Septembre, 2014 (22:55 PM)Parles nous Abbé plutôt de la pédophilie, de la pédérastie, des liaisons adultérines au sein de l'église...je trouverait cela beaucoup plus plausible.
Parles nous de ces sectes sataniques que parle au nom du Christ et vous ne faites rien ....
Foutez- nous la paix.......
je pense bien que dans la bible on nous dit:
NE JUGEZ PAS SI VOUS NEVOULEZ POINT ETRE JUGER.....
Un Paroissien
En Septembre, 2014 (00:49 AM)Vivant actuellement à l’étranger dans des pays où la cellule familiale a été complètement déstabilisée par une batterie de lois. Les pères et mères de familles sont complètement démunies face à des enfants rois protégés par des lois sous l’influence de lobbies maçonniques. Les ados peuvent crier, insulter, découcher, fumer de l’herbe, se tatouer, faire des piercing partout sur le visage ; sans que les parent ne puisse piper mot. Après avoir sapé l’autorité parentale, les médias viennent derrière pour façonner les enfants comme ils veulent (alcool, drogue débauche,….)
Ne t’inquiète surtout pas pour ceux là qui te traitent de tous les noms d’oiseaux sur les post précédents. C’est parce que tu as touché le cœur des maux qui gangrènent notre société :
- L’éclatement de la cellule familiale avec les divorces en a plus finir
- La promotion de l’homosexualité qui demeure une abomination malgré toutes les tentatives des médias pour nous faire croire que c’est quelque chose de naturel et de normal. Ce n’est pas parce que des déviations existent qu’on doit les encourager ou les légitimer.
Merci abbé de nous rappeler l’importance de la famille dans une société de plus en plus gagnée par l’égoïsme et les contre valeur érigées en norme.
Dieu te benisse
Paper Ly
En Septembre, 2014 (01:49 AM)Senegal En Danger
En Septembre, 2014 (05:56 AM)Avis
En Septembre, 2014 (07:21 AM)Liz
En Septembre, 2014 (11:17 AM)Si tous les chefs religieux y contribuaient chacun dans son lieu de culte et s'occuper moins de la politique çà serait vraiment mieux.
Binebine
En Septembre, 2014 (11:27 AM)Ugue
En Septembre, 2014 (12:33 PM)Adamalafolle
En Septembre, 2014 (11:29 AM)Adama La Folle Votre Bienfaitrice National
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