Abdou Diouf, dément l’opposition et la société civile sénégalaises : « Le Sénégal est toujours une référence démocratique» !

Alors que l’opposition et la société civile sénégalaises crient sur tous les toits que l’image du Sénégal est complètement écornée à l’étranger, l’ancien Président de la République du Sénégal, Abdou Diouf, affiche une position tout à fait contraire, en soutenant que notre pays reste et demeure une référence en matière de démocratie. Un démenti cinglant qui vient clouer au pilori cette opposition en panne d’arguments valables pour convaincre les Sénégalais.

Dans un entretien paru dans « La Revue » et repris par nos confrères de « Rewmi.com », l’ancien chef d’Etat Sénégalais et actuel secrétaire général de la Francophonie s’est prononcé sur l’actualité politique sénégalaise. Et de l’avis d’ Abdou Diouf, ceux qui pensent ou veulent faire croire à l’opinion que le Sénégal n’est plus cité parmi les grandes démocraties ont tout faux. « Le Sénégal est toujours une référence démocratique », a-t-il clairement indiqué. Des propos qui remettent en cause les allégations de ses anciens camarades de parti, Ousmane Tanor Dieng et Cie, mais, aussi celles de l’opposition, en général, et de la société civile qui se plaisent à peindre notre pays sous les couleurs d’une monarchie qui ne dit pas son nom.

Ce qui, évidemment, est loin de coller à la réalité, comme le confirme bien M. Diouf, qui donne ainsi raison, à tous ceux-là qui pensent que c’est parce que l’opposition est à cours d’arguments politiques à opposer à Me Wade qu’elle se perd dans des conjectures et autres accusations infondées.
Soulignons, par ailleurs, que dans cette même interview, le patron de la Francophonie a abordé l’épineux problème de la crise casamançaise. Et c’était pour marquer sa déception face à des revendications qu’il considère comme n’étant pas sérieuses.

Et pour cause, souligne-t-il, la Casamance a été l’une des régions qui a le plus bénéficié de l’attention des autorités sous le régime socialiste. « De voir émerger, quand je suis devenu Président, ce mouvement indépendantiste poussé par ce prêtre que je n’ose pas qualifier, cela m’a beaucoup déçu. Les gens ont eu l’impression que c’était une province délaissée qui se révoltait, alors que c’était la province la plus choyée. Dans ma propre région natale, Louga, je n’ai pas fait le dixième de ce que j’ai fait pour la Casamance. (…). Il n’y avait pas de revendication sérieuse », dira-t-il avant de souligner qu’il ne s’agit ni plus ni moins, que « du banditisme ».