ACCIDENT A FENETRE MERMOZ : Le fils d’Idy cogne une voiture et prend la fuite

Le fils de l’ex-Pm Idrissa Seck, Abdoulaye Seck, âgé d’une vingtaine d’années, a fait parler de lui, hier, au quartier Fenêtre Mermoz. Au volant d’une voiture qu’il aurait louée, il a cogné une autre voiture avant de prendre la fuite. Il sera rattrapé par la suite, avant d’être conduit à la brigade de gendarmerie de Ouakam. Un tour sur les lieux de l’accident nous a permis de constater les faits et les dégâts.

Il ne se passe plus un mois sans que le fils d’une célébrité ne soit cité dans une histoire d’accident de circulation. Après le fils de l’ancien ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy, qui avait fait un accident spectaculaire sur la route des Almadies, c’est au tour  du fils d’Idrissa Seck de se signaler sur la route de Ouakam, plus précisément à hauteur de Fenêtre Mermoz. Selon un témoin de l’accident, il était à bord d’une voiture avec deux amis. Il roulait à vive allure quand il a perdu le contrôle du volant de sa voiture pour terminer sa folle course sur une voiture garée devant une maison. «Nous étions assis devant la porte. Mais quand on a vu la voiture filer tout droit sur nous, on a pris la fuite. Le choc était tellement violent, qu’il a endommagé une partie de la voiture trouvée sur place.» Et notre interlocuteur de poursuivre : «Au lieu de s’arrêter, il a pris la fuite. Mon neveu qui est tombé sur la scène a arrêté un particulier pour se lancer à ses trousses. Il s’en est suivi une course-poursuite sur la corniche. Il sera arrêté à hauteur des Mamelles. Il est sorti de la voiture pour constater les dégâts.» Mieux, précise notre interlocuteur : «D’après mon neveu, quand il est sorti de la voiture, il a voulu régler l’affaire à l’amiable en lui proposant une somme de 200 000 FCfa. Mais ce dernier n’a pas accepté, il l’a amené au lieu de l’accident pour qu’il puisse constater l’ampleur des dégâts.» Il a été, par la suite, cueilli par la gendarmerie de Ouakam. A notre passage à la gendarmerie, le fils d’Idrissa Seck, qui n’avait que ses «gros» yeux pour regarder, était sagement assis au poste, attendant d'être entendu. De temps à autre, un de ses amis venait le voir pour lui faire le point sur l’évolution de la situation. Le téléphone collé à l’oreille, son ami qui était visiblement très inquiet, ne cessait de faire des va-et-vient entre la salle et la porte de la gendarmerie. Quand on l’a accroché pour recueillir sa version sur les circonstances de l’accident, il n’a pas voulu se prononcer. Il a simplement dit, du bout des lèvres, que c’est un accident banal comme tout accident. Le commandant de brigade M. Fall, qui nous a reçus, n’a pas voulu communiquer sur cette affaire. Il nous a simplement dit que ces éléments viennent d’arriver, il attend le procès-verbal d’audition pour en savoir un peu plus.