Me Madické Niang a tenu à préciser qu’il n’est plus actionnaire de la Compagnie d’assurance Cnart. Il a cédé ses actions à l’entreprise, ainsi que dans plusieurs affaires privées dès qu’il a été nommé ministre dans le Gouvernement, alors que rien ne l’y obligeait. Il répond ainsi au journal le Populaire qui avait à la une de son édition du 02 Septembre soutenu que ce dernier était au cœur du gré à gré de la Cnart dans l’attribution du marché de l’assurance des pèlerins.
«Délit d’initié dans l’attribution du marché de l’assurance des pèlerins ?: Madické Niang au cœur du gré à gré de la Cnart », ainsi titrait avant-hier le Populaire . D’autres confrères ont été plus affirmatifs en déclarant que «c’est sur la base d’un gré à gré que ce juteux marché d’assurance a été donné sur un plateau d’argent à la Compagnie nationale d'assurance et de réassurance des transporteurs (Cnart)».
Des propos qui ont fait sortir le ministre des Affaires étrangères de ses gonds. En apportant des précisions dans cette affaire, Me Madické Niang, à travers un communiqué de presse, révèle que «le ministère des Affaires étrangères, encore moins le ministre ne sont nullement intervenus dans le choix de la compagnie d’assurance pour cette phase test comme l’a déjà précisé le Commissaire Général au pèlerinage. Une proposition de la Cnart pour l’assurance a été directement reçue par le Commissariat Général et acceptée par lui-même après discussions entre les deux parties ».
De l’avis du chef de la Diplomatie sénégalaise, les voyagistes privés ont l’obligation de souscrire une assurance complémentaire telle qu’ approuvée par le Conseil Interministériel du 18 Août 2010. Cependant, ils ne sont pas tenus de s’assurer auprès de la Cnart.
Au delà de l’institution d’une assurance complémentaire, d’autres mesures d’innovations sont proposées par le Commissariat Général au Pèlerinage. Approuvées par le Conseil Interministériel en date du 18 Août 2010 ainsi que la phase test de restauration classique d’hôtel et un renforcement de l’hygiène et de sécurité des conditions d’hébergement.
Pour rappel, certains privés ont soutenu qu’aucun avis d’appel d’offres n’a été lancé pour permettre aux autres assureurs de pouvoir participer à la compétition. Ils ont estimé que «même si l’assurance doit être instituée, les voyagistes privés tiennent à rappeler qu’ils ont des agences de voyage et qu’ils travaillent avec des assureurs qui pourraient leur faire des facilités si chacun a le choix de son assureur».
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