Le représentant du ministère public a ainsi demandé le renvoi du fait au motif qu’il ne s’est pas bien imprégné du dossier dont il a hérité. Son collègue titulaire étant mobilisé dans les Assises de Saint-Louis. Pape Samba Mboup n’était pas non plus présent. Son absence serait due au fait qu’il est en mission avec le Président Wade dont il est le chef de cabinet.
L’ex-N°2 de l’Alliance Jëf Jël, Moussa Tine devait être jugé dans le fond ce lundi dans le cadre de ce que d’aucuns qualifient d’excroissances de l’affaire de l’agression de Talla Sylla, leader de Jëf-Jël. C’est suite à une plainte introduite chez le procureur en mai 2004 par le ministre-chef de cabinet du président de la République, Pape Samba Mboup pour diffamation que la justice s’était saisie de l’affaire.
Les faits ont lieu au lendemain de l’agression de Talla Sylla. Le numéro deux d’alors de l’Alliance Jêf-Jël avait trouvé suspecte, la présence de Pape Samba Mboup, ministre-chef de cabinet du président de la République, à l’hôpital Principal de Dakar où Talla Sylla avait été évacué. Pape Samba Mboup avait ainsi saisi le Procureur de la République d’une plainte en diffamation contre Moussa Tine.
Cette affaire est soulevée au moment où celle qui est à l’origine, à savoir l’agression de Talla Sylla est toujours impunie, peste-t-on dans les rangs de l’Alliance Jëf-Jël. Qui soutiennent que les gendarmes ont bouclé depuis belle lurette leur enquête et retenu des indices concordants contre de proches de l’entourage présidentiel.
Les membres de la direction du Jëf-Jël avaient d’ailleurs tenu un point de presse, le 6 octobre 2007, jour du troisième anniversaire de l’agression de Talla Sylla pour dénoncer l’immobilisme qui caractérise le traitement de ce dossier. Le leader de l’Alliance Jël-Jël Talla Sylla avait accusé le président Wade d’être derrière ce qu’il a qualifié de tentative de meurtre contre sa personne.
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