24 heures après les prélèvements des empreintes digitales dans les rédactions des journaux «L’As» et «24 Heures Chrono», les policiers de la Sûreté urbaine, en charge de l’enquête, sont en train d’identifier les auteurs de ces actes de vandalisme à travers le laboratoire logé à la Police centrale. C’est dire que si les autorités veulent mettre la main sur les malfaiteurs, elles pourront le faire facilement à la sortie des résultats du Labo. D’autant plus que le commissaire Mamadou Diagne, en charge de l’enquête, a eu à élucider plusieurs actes criminels.
Bien qu’ayant pris leurs jambes à leur cou après leurs forfaits, les malfaiteurs des organes de presse «L’As» et «24 Heures Chrono» ont été trahis par leurs empreintes digitales. Des traces que les policiers enquêteurs ont pu prélever à travers les ordinateurs, les unités centrales et d’autres objets que les nervis ont touché, au moment de l’attaque, avec leurs mains. Et des sources renseignent que les dits éléments sont en train d’être étudiés au niveau du laboratoire logé au Commissariat central de Dakar. Ce qui veut dire que l’enquête confiée au commissaire Mamadou Diagne de la Sûreté urbaine avance à pas de géant. Des sources policières contactées racontent : «Plusieurs criminels ont été arrêtés ou identifiés à travers des empreintes digitales. Et, avec les prélèvements que nous venons d’effectuer, nous pourrions facilement identifier des personnes qui ont eu à participer à cette opération». Parallèlement, le Rédacteur-en-chef de «L’As», Cheikh Omar Ndao, a déposé, hier, une plainte contre x à la Police centrale. Il s’y ajoute que, précise Cheikh Omar Ndao, «les personnes qui étaient présentes au moment de l’attaque seront entendues sur procès verbal à la Police centrale». En revanche, El Malick Seck, le Directeur de publication de «24 Heures Chrono», a préféré, «par principe», ne pas déposer une plainte. Même s’il a laissé le soin aux policiers de la Sûreté urbaine d’effectuer des prélèvements d’empreintes digitales, hier, dans ses locaux. Autrement dit, si les autorités policières veulent arrêter les auteurs de ces attaques malsaines, ils n’auront aucun problème pour le faire à la sortie des résultats du laboratoire des empreintes digitales de la police. Retenons que le commissaire Mamadou Diagne a eu à élucider plusieurs dossiers depuis qu’il est à la tête de la Sûreté urbaine. C’est notamment le cas avec les meurtriers des cambistes et ceux de l’étudiant de l’Ism.
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