ASI24 – (Dakar) Suite à la saisie et la mise en vente de trois hôtels en construction sur la corniche de la capitale sénégalaise dans le cadre de la tenue du sommet de l’Organisation de la Conférence islamique à Dakar en mars 2008, le journal Kotch qui avait relayé l’information suite à un avis de vente, indique dans sa livraison de mercredi que la société Baobab Investissement, promoteur du projet hôtelier, a « disparu » sans laisser d’adresse.
Le même journal, citant lundi une annonce légale parue samedi dans le quotidien national Le Soleil, se pose la question de savoir où sont passés les promoteurs de Baobab. « Qui sont-ils d’ailleurs, ceux que tout le monde désigne sous le vocable de ‘’groupe d’investisseurs espagnols’’ ? », s’interroge-t-il. Ces hôtels ont été saisis et mis en vente à la suite d’une plainte des créanciers du promoteur, soit la banque sénégalo-marocaine CBEAO Attijari et une « entité financière espagnole » représentant Caixa de Aforros de Vigo, Ourense E. Ponte Vedra (dite Caixanova), la Coja General de Ahorros Municipa de Burgos.
Ces hôtels saisis et mis en vente devraient être déduits des « centaines de milliards d’investissements que Karim Wade est censé avoir rapporté au pays », poursuit le quotidien, selon lequel il n’a pu avoir les informations souhaitées « après moult péripéties ».
Tout au plus, il renseigne, que la société Baobab Investissement établie à l’immeuble Rotonde (rue Dr Thèze X A. Ndoye) a « récemment déménagé ». « Personne n’a pu nous renseigner sur sa destination ». Cherchant à joindre les différents acteurs, soit les cabinets d’étude concernés par le dossier, Kotch souligne qu’il s’est heurté à une fin de non recevoir. Il ne dit pas cependant s’il a consulté le Journal Officiel du Sénégal.
Concernant ces hôtels, le premier hôtel se situe en dessous de la corniche Est, au Cap Manuel, après l’hôtel Savana et ne fait pas partie des projets de l’Anoci (Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique) ». Il est construit sur « 41 452m² » et serait bien avancé.
Le deuxième hôtel « beaucoup plus modeste » est construit « que sur 2 385m² », sur l’avenue Pasteur, juste à côté de l’Institut éponyme.
Le troisième hôtel se situe « loin » des deux premiers. Il est « presque au pied des Mamelles sur laquelle se dresse le phare », Il a une superficie de plus de 30 000m² et est quasiment terminé. Selon la description qu’en font les vendeurs, il ne resterait que le mobilier pour qu’il soit fréquentable.
Ainsi Baobab Pasteur est mis à prix à 507 millions de francs CFA, il vaudrait au moins deux milliards, renseigne le journal. Baobab Cap Manuel mis à prix à 5, 706 milliards de francs, le terrain nu coûterait 40 milliards de francs. L’hôtel des Mamelles à 1,531 milliard pourrait coûter 25 milliards de francs.
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