Le directeur de l’alphabétisation et des langues nationales, El Hadji Meïssa Diop, a souligné ’’la nécessité de protéger les langues maternelles’’ en Afrique dont la disparition progressive constitue, selon lui, ’’une immense perte’’ pour l’humanité.
’’Chaque langue qui meurt, et cela arrive souvent de nos jours, constitue une immense perte pour l’humanité.
D’où la nécessité de réagir de manière énergique pour protéger nos langues’’, a notamment indiqué M. Diop qui présidait dimanche les travaux de la Journée internationale de la langue maternelle, axée sur le thème : ’’Pour une prise en compte effective des langues nationales dans la vie publique et officielle’’.
Selon lui, le souci de protéger les langues maternelles du continent explique ‘’pourquoi, aujourd’hui, partout en Afrique, la revalorisation des langues est à l’ordre du jour’’.
’’La première étape de la protection des langues, est l’élaboration d’un code écrit pour chacune d’entre elles, c’est ce qui explique l’option du gouvernement sénégalais de codifier toutes les langues parlées sur l’étendue du territoire national’’, a-t-il souligné.
M. Diop a estimé que la deuxième étape, ’’est l’outillage de ces langues pour en faire des médias performants et modernes, capables de porter toutes les innovations scientifiques et technologiques mais également toutes les nouveautés liées à la vie’’.
’’Et l’autre étape et non des moindres, est l’adoption de ces langues dans la vie publique et officielle’’, a poursuivi le directeur de l’alphabétisation et des langues nationales.
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