Certains hommes mariés et disposant d’un bon statut social doivent faire gaffe. Car, des femmes plutôt imaginatives, et organisées en réseau, trament des choses pas du tout catholiques dans le but de leur soutirer de l’argent. Leurs cibles : directeurs de sociétés, hommes d’affaires et autres cadres. Et il arrive que des pigeons tombent dans le piège et se voient plumer de grosses sommes d’argent.
Le temps d’une rose
Les femmes qui excellent dans ce type d’arnaque repèrent d'abord leurs «proies», puis font tout pour se rapprocher de l'homme. Celle qui a été choisie pour être la maîtresse d’un soir est assez armée pour réussir sa mission. Le plus souvent, la parade est une demande d'audience pour solliciter un emploi. Et une fois seule avec le «boss», la dame met en branle son arsenal de séduction pour le pousser à mordre à l’hameçon. «Lorsque le gars fini par craquer, car il a affaire à une femme très belle, c’est souvent un rendez-vous qui s’en suit. Le couple roucoule loin des yeux indiscrets car, la femme détient une villa entièrement équipée par ses amies uniquement pour que le monsieur se sente à l’aise. Et c’est dans cet endroit que tout est programmé», confesse monsieur D. Diop. Il dit en connaître les rouages pour avoir été plusieurs fois mis dans le secret. Le "thiof" (homme racé et riche) croit vivre une belle aventure qui ne dure, cependant, que le temps d'une rose.
Après le plaisir, le cauchemar
Passée l'étape des relations sexuelles, commence alors un véritable cauchemar pour celui qui a succombé à la tentation de la chair. La femme prend un malin plaisir à lui annoncer une grossesse qu’elle aurait contractée à la suite des parties de plaisir. Très talentueuse dans la comédie, la diablesse entreprend de mettre la pression sur "son" homme en débarquant sans rendez-vous à son lieu de travail ; c'est fait exprès dans l'intention d'être retenue à la porte et de faire une scène qui oblige le chef des lieux à l'amadouer et éviter un déballage.
Si le monsieur concerné tente de rejeter la paternité de la grossesse supposée, la maîtresse passagère menace de le vilipender. Jouissant généralement d'une bonne réputation, l'homme est amené à accepter. La dame demande alors une forte somme d’argent pour se faire avorter. Et va pour cette solution de sortie de pétrin. Aussitôt les sous encaissés, la femme file triomphante rejoindre ses amies qui sont aussi "en mission" auprès d’autres hommes.
Comment y faire face
Plusieurs personnes interrogées à ce sujet pensent que les personnalités, potentiellement visées, doivent se mettre sur leur garde. «J’ai entendu parler de ce réseau de femmes qui plument des hommes après avoir couché avec eux. Je pense que les hommes ont intérêt à ne pas accepter la première venue et qui se jette à leurs pieds. Aujourd’hui, il y a des gens qui pensent que tous les moyens sont bons pour ce se faire un peu d’argent. Mais, si un homme ne peut pas se retenir de coucher avec une amante, il doit mettre au moins des préservatifs pour éviter des surprises de ce genre», selon D. Diop. Sadibou, agent commercial, pense que «ces gens, ciblés de par leur statut, savent qu’ils ne sont pas les auteurs des grossesses, mais ils évitent seulement que l’affaire s’ébruite. Et que leurs épouses apprennent qu’ils avaient une autre relation. Je crois plutôt que c'est par soucis de taire une relation adultérine qu’autre chose». Soukeyna estime, quant à elle, que c’est les coureurs de jupon qui se font prendre dans la nasse, sinon ils garderaient leur sang froid même si une femme venait se plier à quatre pattes devant eux. Elle ajoute que «les femmes qui s'adonnent à cette pratique pour se mettre pleines les poches savent certainement avec qui elles ont affaire. La vérité est qu’il y a des hommes qui ne savent pas résister à la tentation. Et c’est bien fait pour eux, même si je ne cautionne pas cette pratique qui n’honore pas la femme».
En tout état de cause, ces mésaventures ont touché des ministres et des députés. D’autres sont sur la liste et gare à une faiblesse !
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