Dakar- Seneweb.com- Le collège des délégués du personnel de Phoenix-Sénégal s’insurge contre le comportement «autoritaire dictatorial du secrétaire général de ladite société M. Christian Marty. Il affirme que ce dernier est « un arriviste, affairiste qui ne gère que pour assouvir ses rêves de dictateur et s’enrichir sur les dos des travailleurs». Exigeant son départ, les camarades de Mamadou Ndongue ont décidé de porter plainte à l’Ipres.
«Combien d’agents licenciés, rétrogradés humiliés ou affectés abusivement pour avoir eu un accrochage avec M. Christian Marty», se désole le secrétaire général des délégués du personnel M. Mamadou Ndongue. A l’en croire, «l’unique désir de M. Marty est de punir». M. Ndongue a fait savoir que le secrétaire général de Phoenix va jusqu’à défier l’Inspection du travail en refusant à M. Ndiaye Adrien délégué du personnel de son état à jouer son rôle, lui interdisant même l’accès aux locaux de l’entreprise. De ce fait, le collège des délégués du personnel de Phoenix-Sénégal s’offusque contre le comportement «autoritaire dictatorial du secrétaire général de ladite société M. Christian Marty. Pis, il affirme que ce dernier est «un arriviste, affairiste qui ne gère que pour assouvir ses rêves de dictateur et s’enrichir sur les dos des travailleurs». Très acerbes, les travailleurs de Phoenix exigent son départ. Ils soutiennent que «depuis l’avènement de M. Marty le syndicalisme est un second couteau à sa disposition avec l’aide de quelque brebis galeuses perdues dans les méandres de l’ignorance et de l’opportunisme affairiste guidé par l’intérêt personnel».
Le Ministre de l’Intérieur interpellé
Ainsi, les camarades de Mamadou Ndongue ont décidé de porter plainte à l’Ipres car «leur rôle est de contraindre les entreprises à respecter leur engagement vis-à-vis des travailleurs». Toujours, en ce qui concerne l’Ipres, ils indiquent que la situation est confuse du fait que certains travailleurs n’arrivent pas à percevoir leur pension de retraite parce que les cotisations ne sont pas versées régulièrement. Dans ce sillage, ils tiennent pour responsabilité M. Ibrahima Diouf car, estiment-ils «le Sagas a été compréhensif dans la dynamique constructive de l’entreprise». Le secrétaire général des délégués du personnel révèle que «nous connaissons ce que gagne l’entreprise avec son système d’intérim et le moment venu nous l’étalerons et aviserons à qui de droit». Pour conclure, M. Mamadou Ndongue dira que «nous sommes prêts et décidés à nous faire entendre. Nous exigeons un minimum de respect que l’Etat prenne ses responsabilités car ce qui se passe dans certaines entreprises de gardiennage doit être revu et nous interpellons le ministre de l’Intérieur.
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